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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro Oueloù

Pays de Goëlo

Eskopti Sant-Brieg

Évêché de Saint-Brieuc

  Plérin * Plerin  

pajenn bet digoret an 03.07.2019 page ouverte le 03.07.2019     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 10/12/2024 14:48:11

Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en Pays de Goëlo, évêché de Saint-Brieuc.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne"; département des Côtes d'Armor; arrondissement de Saint-Brieuc; autrefois canton de Saint-Brieuc-Nord; aujourd'hui chef-lieu de canton; sur la Baie de Saint-Brieuc et le Gouët.

Code postal : 22190

Superficie : 2773 ha.

Population : 2400 'communiants' vers 1780; 5664 hab. en 1878; 5809 hab. en 1881; 8780 hab. en 1968; 10559 hab. en 1999; 12700 hab. en 1996; 12512 hab. en 1999; 

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Carte J. Rigaud. 1890

Armoiries; blason / Ardamezioù; skoed

* Régis de Saint-Jouan (1990) : " ... armoiries de la seigneurie et de la famille de Couvran, telles qu'elles sont indiquées en 1656 ..." 

* Éditions Flohic (1998) : "Ce sont les armoiries du fief de Couvran".

Paroisse / Parrez : église sous le vocable de saint Pierre.

Histoire / Istor :

* Ogée (1780) :  Plerin; sur une hauteur; à 3/4 de lieue au N.-N.-O. de Saint-Brieuc, son évêché et sa subdélégation; à 20 lieues 3/4 de Rennes, son ressort. On y compte 2400 communiants. La cure est à l'alternative. Le duc de Penthièvre en est le seigneur. La moyenne et basse-justice de la Villerault appartient à Mlle. de la Lande de Caslan. La Montagne, le Gué, le Couvran, les Rosaires et les Malebrousses sont les maisons de ce territoire, qui est borné par la mer, et où se trouve le port du I.égué (Voy. Saint-Brieuc.)

Les terres y sent fertiles en toutes sortes de grains; on y voit beaucoup de landes : c’est un pays coupé par plusieurs grands vallons, dans lesquels passent des ruisseaux qui vont se jeter dans la mer.

La piété de deux filles donna naissance, en 1706, an monastère des Filles du Saint-Esprit; maison très-utile, puisqu'elle est la ressource des pauvres.

On remarque encore en beaucoup d'endroits de la Bretagne, surtout de la Basse, des pardons superstitieux, des fêtes inutiles et toujours dangereuses, où les gens de la campagne vont s’enivrer, dépenser leur argent, perdre leur temps, se battre, et souvent commencer des procès ruineux. En voici un exemple. A un quart de lieue de Plérin est une chapelle dédiée à saint Eloy, dont la fête se célèbre an mois de juin. Les paysans des environs ont rendu ce saint le patron des juments et des chevaux. Tous les ans, au jour de la fête, les habitants des paroisses de dix lieues à la ronde y viennent en pèlerinage. Après leurs prières faites à la chapelle, ils vont à la fontaine qui se voit auprès, y puisent de l'eau avec une écuelle, et la jettent dans la matrice et dans les oreilles de leur jument, et en arrosent les testicules de leur cheval, dans la persuasion que cette eau a la vertu prolifique. Cette opinion est si bien gravée dans l'esprit de ces bonnes gens, qu’il serait impossible de l'en déraciner. Ce n'est pas le seul abus de cette assemblée : les hommes s'enivrent; et lorsqu' on en voit quelqu'un dans cet état, tout le monde s'écrie : il a la goutte. Celui qui est à cheval, pour montrer qu'on se trompe, se met à courir à toute bride, et il n'est pas surprenant de voir suivre des accidents très-fâcheux de ces excès. Outre l'ivrognerie, on pourrait encore mettre an rang des abus le libertinage et le désordre qui se commettent dans cette assemblée. Il n'est pas rare de voir des filles que la fontaine de Saint-Eloy rend aussi fécondes dans l'année. C'est à ceux qui dispensent la loi d'apporter le remède : ce serait aux recteurs à veiller avec soin sur ces pieux pèlerins, ou plutôt à recourir à l'autorité pour obtenir la suppression de ces fêtes. Mais n'y aurait-il point de l'indiscrétion à exiger d'eux ce sacrifice ? Avec cela, dit Rabelais, le recteur met la poule au pot.

* Marteville et Varin (1843) :  PLERIN (sous l'invocation de saint Pierre); commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale; chef-lieu de perception. — Limit. N. la mer (baie de Saint-Brieuc); E. la mer (baie de Saint-Brieuc); S. Saint-Brieuc; O. Trémusson. — Princip. vill. : Saint-Eloy, Monpertuit, Quemarré, la Ville-Guérin, Daniel, Rosellier, la Ville-Gaudin, la Ville-Hervi, Port-Horel, la Ville-Ain, la Ville-Comar, Petit-Couvrand, le Légué, Pont-de-Gouet, la Cadoire,  Grand-Couvrand, la Ville-Neuve, la Ville-Erdoret, la Ville-Solon, la Ville-Huet, Grande-Grange, Petite-Grange, la Ville-Gohet, Kerpeu, la Villc-Broutté, la Charpenterie, la Ville-au-Bedet, Peignart, Plessis.— Superf. tot. 2755 hect. 45 ares, dont les princip. divis.  sont : ter. lab. 2262; prés et pât. 134; bois 10; verg. et jard. 6; landes et incultes 160; sup. des prop. bât. 19; const. non imp. 165. Const. div. 827; moulins 7 (du Port Horel, à vent; de Suzen, Veillard, Neuf, à eau). L'église de Plérin est moderne, et n'a été activée qu'en 1825. C'est un vaste bâtiment, avec une large nef et des bas-cotés réguliers, qui n'a rien de remarquable sous le rapport architectural, mais dans lequel on voit une statue de la Vierge, ouvrage du XVIè siècle, et un bénitier, fort endommagé, fleurdelisé comme les armes de France l'étaient au XVè siècle. Si, comme on le pense, ces deux ouvrages d'art viennent de l'ancienne église, ils servent à constater qu'elle remontait au moins an XVè siècle. — Outre la nef paroissiale, il y a en Plérin plusieurs chapelles. Ce sont celles, 1° du Sépulcre, dédiée au Saint-Esprit; 2° de Saint-Eloi; 3° de Port-Horel, dédiée à saint Laurent; 4° Coivran, dédiée à saint Maudcz; 5° d'Argentel; 6°, de Bon-Repos, située sur le versant méridional de la côte de ce nom, et dédiée, ainsi que la précédente, à  Notre-Dame; 7° celle des Rosaires, que M. Habasque croit devoir être dite des Rosaies, ce que contredit  d'une façon irrécusable un titre de propriété de 1600, que possède M. Gautier du Mottay; 8° enfin, du Légué. Cette dernière, également dédiée à la Vierge, est du XVIIIè siècle, et sa construction n'a rien que de fort ordinaire. Mais elle renferme des statues en marbre blanc, témoignage de l'ancienne opulence des  négociants qui ont fondé cette chapelle pour leur commodité, autant que de l'aisance actuelle de cette localité, qui entretient à ses frais un chapelain.

Le bourg de Plérin est le berceau de la congrégation des filles du Saint-Esprit, dites vulgairement Sœurs  blanches. Cet ordre, fondé dans le commencement du siècle dernier, par la charité de quelques personnes pieuses de la commune, et autorisé par décret du 13 mai 1810, a pour but l'éducation des filles pauvres et le soulagement des malades indigents des campagnes. Contrairement à des droits acquis, en 1835, on a transféré la maison générale de l'ordre à Saint-Brieuc. Toutefois, on a laissé à Plérin quatre sœurs qui y accomplissent leur noble mission. Elles forment un des quarante établissements que l'ordre compte maintenant en Bretagne. — Avant 1789, tous les fiefs sis en cette paroisse relevaient de la Roche-Suard, qui était elle-même une dépendance du duché de Penthièvre.

Le pardon de Saint-Eloy, sur lequel on a beaucoup plaisanté, et que notre auteur a, contre sa coutume, assez durement traité, est loin cependant de présenter autant de vices et de ridicules qu'on lui a prêté. Ce pardon, qui se tient toujours le 24 juin de chaque année, n'a pas cessé d'être fréquenté par un grand nombre d'éleveurs; mais peu d'entre eux croient réellement à la vertu des eaux de la fontaine de Saint-Eloy. Ils y voient pour la plupart, avec le bon sens qui caractérise le paysan des Côtes-du-Nord, un rendez-vous où chacun est fort aise de montrer ses pouliches et de faire valoir leurs qualités. — Quant aux vicieuses  coutumes que stygmatise notre auteur, si elles ont existé jadis, elles ont disparu aujourd'hui; les mœurs se conservent aussi pures au pardon de saint Eloy que dans tout le pays, et le clergé de la paroisse ne pousse à  la création d'aucune autre réunion de ce genre.— Il n'y a pas encore vingt-cinq ans, quand une jeune mariée quittait la maison paternelle pour se rendre à celle de son mari, ses parents et amis, rangés sur son passage,  l'excitaient à ne pas partir et la retenaient jusqu'à déchirer ses vêtements; aujourd’hui cette coutume scandaleuse a totalement disparu. Le clergé a aidé à la détruire. — Sur plusieurs points de la commune de Plérin, on rencontre des vestiges de l'ancienne présence des Romains sur ce territoire. Le  principal est la voie romaine qui, de la petite baie de Saint-Laurent, semble se diriger vers Corseul. Cette voie, dite le Chemin Chaussée, est surtout apparente au dessous du village de Porthorel, sur une longueur de 1,000 à 1,200 m, et elle vient aboutir abruptement au rivage, qu'elle domine encore de 4 à 5 m., quoique  depuis des siècles le flot travaille à la saper. Un fossé très-profond borde cette route de chaque coté et dans toute sa longueur, et il est évident qu'elle se rattache à ce que les Romains appelaient via calcata, c'est à-dire à cette espèce de voies qu‘ils confectionnaient par un assemblage de pierres et de chaux. C'est, on peut le dire en passant, ce qui a fait donner à ces chemins le nom de chaussée, qui, depuis, est resté synonyme de toute voirie  un peu importante. — Près du pont où finit brusquement cette voie, qui probablement traversait la baie de Saint-Brieuc avant l'envahissement de la mer, par lequel, dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, ont été créées la baie du Mont-Saint-Michel, et probablement celle-ci, on a découvert, il y a un peu de temps, des ruines qui semblent indiquer qu'une maison de construction romaine a existé en cet endroit. Un autre fait non moins caractéristique peut-être, c'est la découverte qu'on a faite très-près de ces ruines d'un amas de coquilles  d'oursin, ou hérisson de mer, coquillage qui n'a jamais servi  de nourriture aux  habitants de nos côtes, tandis qu'il est généralement mangé par les peuples riverains de la Méditerranée. Une population méridionale a donc dû habiter ces lieux. — Le nom de Porthorel semble en outre dériver de Pors Aurelii, tandis qui'l ne rencontre, dans la langue bretonne, aucune étymologie satisfaisante. ... En 1675, une frégate ostendaise poursuivant un navire français dabs la baie de Saint-Brieuc, vint s'échouer dans l'anse des Rosaires. La marée  en montant pouvait permettre à ce bâtiment de se remettre à flot; mais les milices dePlérin et de Saint-Brieuc réunies prirent aussitôt les armes, et tentèrent d'enlever d'assaut la frégate ennemie, avant qu'elle pût profiter du jusant. Malheureusement, ces milices n'avaient pas de canon, tandis que les Hollandais faisaient jouer contre elles deux pièces qu'ils avaient pu mettre en batterie. Gendrot et Rufflet, qui conduisaient les milices, eurent alors l'idée de faire avancer leur troupe à l'abri de charretées d'ajoncs, qui leur formaient un rempart précieux. En effet, elles gagnèrent ainsi pas à pas la grève, et enlevèrent à l'abordage le bâtiment ostendais. On dit que le capitaine du navire qu'elle poursuivait une heure auparavant fut le second à atteindre le pont et à prendre possession de la frégate. — Jean Leuger, prêtre en1674, auteur du Bouquet de la Mission, et d'autres écrits religieux, est né à Plérin. — On voit dans le cimetière un tombeau en granite de Kersanton, d'un assez bon style de l'époque de Louis XIII. Ce tombeau, malheureusement livré aux mutilations des enfants,, et qui était jadis dans l'église, à l'entrée de l'enfeu qui renfermait les sépultures des seigneurs de Couvran ou Coivran, représente, les mains jointes, recouvert d'une cotte d'armes, et ayant à ses pieds un lévrier accroupi, le sire Thibaud de Tanouarn, seigneur de Couvran. Les quatre faces de ce mausolée sont couvertes d'armoiries sculptées et bien conservées. Le casque, qui couronne l'écusson dont la tête est surmontée, forme bénitier. — Il y a en Plérin une école mutuelle de garçons, tenue un frère Lamennais, et une école de petites filles, tenue par une religieuse  du Saint-Esprit. Ces deux écoles réunies comptent environ deux cent élèves. — Cette localité est une des plus industrieuses des Côtes-du-Nord. Chaque année elle expédie près de trois cent matelots à la pêche de la morue; beaucoup de familles de la côte s'adonnent, en outre, toute l'année à la pêche du poisson dans la baie de Saint-Brieuc. — L'industrie compte encore, outre ce que nous avons dit de celle du Légué, un moulin à fouler les grosses étoffes, au lieu de la Boissière : une fabrique d'huile de lin et de colza, fondée et dirigée par M. C. Ronxel, à Veillard; enfin, à Couvran, une corderie qui emploie plus de cinquante ouvriers. — L'agriculture est, de son côté, aussi florissante que possible : c'est sur les collines du Légué, de la Cadoire et de Souzain, que l'on cultive les immenses quantités de choux et d'oignons que ce pays exporte au loin; et la production de froment est tellement favorisée^par la nature des terres et par les engrais de mer, que plus des deux tiers de celles-ci sont employés à cette culture. Enfin, depuis quelques, l'élève des chevaux et des ânes a pris un développement considérable. Il ne faut donc pas s'étonner si, obéissant à ce grand progrès, Plérin compte plus de 68 kil. de chemins vicinaux classés. — Deux stations de la ligne télégraphique de Paris à Brest sont établis sur cette commune : l'une à la pointe du  Rosellier, l'autre à la Ville-Rault. — Près du premier est une batterie de deux canons de 36, avec une caserne de quarante lits et un fourneau à rougir les boulets. — Géologie : schiste et micaschiste; belle  carrière de pierre à bâtir, exploitée à Goguet. — M. Lemaout a recueilli divers faits qui constateraient la présence sur cette grève d'une forêt sous-marine, analogue à celle de la baie du Mont-Saint-Michel. Ces faits, qui concourent à établir le changement de niveau de la mer sur la côte nord de Bretagne, paraissent remonter à l'an 709 de l'ère chrétienne. (Voy. séance de l'Académie des sciences, 27 août l837.)

Ainsi qu'on l'a vu par ce qui précède, le bourg du Légué, qui forme à proprement parler le port de Saint-Brieuc, fait partie de la commune de Plérin. C'est donc ici que nous devons placer le mouvement de  ce port, situé sur la rive gauche du Gouët et à environ 1,500 mèt. de son embouchure. En 1841, le Légué a exporté 3461 tonneaux par voie de cabotage, savoir notamment : pour Rouan 697, pour Dunkerque 660, pour Marseille 590, pour Brest 331, pour Pontrieux 236, pour Bordeaux 152, pour Saint-Malo 129, pour le  Hâvre 108, pour Binic 108, pour Cette 100; le surplus éparpillé. Ces 3461 tonneaux se composaient  notamment de : Peaux ouvrées 910, fers 749, grains et farines 993, graisse de poisson 129, fromage, beurre, oeufs, 72. pommes de terre et légumes secs 70, etc. — Les entrées ont été de 9,144 tonneaux provenant notamment : du Croisic 1,900, de Régueville 1,134, de Marseille 1,131, de Cette  948, de  Bordeaux 545, de Saint-Malo 526; d’Hyères 512, de La Rochelle 439, de Nantes 332, de Bayonnc 303, de Rouen 265, de Dunkerque 229,  de Pouliguen 207, de Libournc 164, du Hâvre 92, etc. Ces entrées se composaient notamment de : sel 3891, matériaux divers £1358, vins 530, savons 372, résines 287, eaux-de-vie 374, bois 149, poteries communes 138, cidres et poirés 95, etc. Quant au commerce de grande  navigation, il se résume ainsi : 59 navires chargés et 7 sur lest sont entrés au Légué en 1841. Parmi les premiers, 26 provenaient d'Angleterre, 9 de la pêche de la morue, 9 de Suède, 5 de Norwège, 1 des Pays-Bas; les seconds provenaient tous d'Angleterre. Ces bâtiments, montés par 735 hommes d'équipage, représentaient une contenance totale de 4,267 tonneaux. — 58 navires chargés et 17 sur lest sont sortis de ce port dans la même année 1841 De ce nombre 26 allaient à la pêche de la morue, 30 en Angleterre, 6 en Norwège, 4 en Suède et 2 dans les Pays-Bas. Ces bâtiments, montés par 1,429 hommes d'équipage,  représentaient entre eux une contenance totale de 6,399 tonneaux. Si l'on compare ces chiffres à ceux qui sont fournis par le mouvement des ports de Morlaix et de Nantes, on voit qu'ils sont le double des premiers, et environ, le dixième des seconds. — Le Légué compte, comme port d’attache, 74 navires de commerce, jaugeant ensemble 6,136 tonneaux. — Le Légué est un joli bourg; ses quais neufs, spacieux et bien bâtis, sont remarquables. A chaque marée, ce port assèche; dans les syzygies la mer y monte de 7 à 8 mèt. Son pavillon, qui est celui de l'arrondissement maritime, se compose de cinq bandes alternes et verticales, savoir, deux bleues et trois jaunes. — Il y a au Légué une tannerie avec moulin à tan; une raffinerie de sel et plusieurs fours à chaux.

* Editions Delattre (2004) : En 1601, la peste ravagea la ville, puis ce fut le choléra de 1849 à 1850.

Patrimoine. Archéologie / Glad; Arkeologiezh

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Le bourg Ar bourg
Église saint Pierre (1650, 1723, 1772, 1773-1775,  Iliz sant Pêr
Chapelle du Saint-Esprit, au Sépulcre (XVIIIè) Chapel ar Spered Santel
Chapelle saint Maudez, au Petit-Couvran (1537) Chapel sant Vaode
Chapelle Notre-Dame de Bon-Repos (fin XVè, restaurée 1585 et 1864) Itron-Varia Gwir-Diskuiz
Chapelle des Rosaires (XXè) Chapel ar Rozera
Chapelle saint Eloi (1784) Chapel sant Elar
Chapelle d'Argantel (XVè, XVIIè), restaurée de 1978 à 1988  
Croix celtique  (VIè siècle)

Inscrite I.S.M.H le 7 décembre 1925 

déplacée au jardin de l'évêché de Saint-Brieuc, de 1837 à 1850 

 
Château de la Ville-Rault (fin XVIIè)  
Manoir de la Belle-Issue (fin XVIII)

Demeure de l'archéologue Gaultier du Mottay

 
Manoir de Piermont (XVIIIè)

Demeure du philosophe Jules Lequyer

 
Manoir de la Grange (XVIIIè)  
Manoir du Fourio (XVIè ?)  
Manoir du Petit-Couvran (XVIIIè)  
   
   
   
Manoir des Rosaires (XVIè, XVIIIè, XIXè)  
Phare de Sous-la-Tour (1900)  

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Port du Légué

Photographie provenant de Facebook. Contributeur Olivier Roussel

 

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2024

Notre-Dame de Bon Repos

Photographies provenant de Facebook. Contributeur Olivier Roussel

Étymologie / Gerdarzh

* Jean-Yves Le Moing (1990) : Plerin, 1254; 1513;

* Bernard Tanguy (1992) : Plerin, 1225; 1254; v. 1330; 

"Homonyme des Plourin du Finistère, Plérin semble bien avoir pour éponyme un obscur saint breton, *Rin, dont le nom, associé au vieux-breton lann “ermitage”, est à l'origine de Lanrin, villages de Mahalon et de  Plounéventer (Fin) et, avec le breton mouster “monastère”, de Monterrein (Morb.), Mousterin en 1187. Inattesté semble-t-il par ailleurs, ce nom a du moins pour dérivé l'anthroponyme Rinan, Rinnan, que l'on rencontre au IXè siècle dans les actes de l'abbaye de Redon.

* Erwan Vallerie (1995) : Plerin, 1215; 1254; 1371; Plerim, Pleryn, Ploerin, 1371; Plerin, 1430; 1516; Ploerin, 1636

* Éditions Flohic (1998) : de l'ancien breton ploe, paroisse, et de Ri, saint breton.

* Hervé Abalain (2000) : paroisse de Rin(an); cf Plourin

Personnes connues Tud brudet
Thébaud de Tanouarn

Seigneur de Couvran; Conseiller au Parlement de Bretagne en 1615

 
Yves de Tanouarn

Conseiller au Parlement de Bretagne en

Président des Enquêtes au Parlement de Bretagne en ***

Rennes, *** ? / Plérin, 1665

 
Pierre de Tanouarn

Conseiller au Parlement de Bretagne en 

 
Geoffroy de Couvran

Capitaine breton; compagnon d'armes du connétable Arthur de Richemond

 
Marie Balavenne (1666-1743), et Renée Burel (1682-1720)

Fondatrices de la première communauté des sœurs de Charité du Légué

 
Catherine Briand (1722-1895)

Supérieure générale de la congrégation des religieuses du Saint-Esprit de 1779 à 1804

 
Jean-Olivier Briand

Évêque de Québec (décédé après 1771)

 
Jules l'Ecuyer

Quintin, 30.01.1814 / Plérin, 1862

 
Pierre-Marie Ogée

Sculpteur

Plérin, 1817 / Saint-Brieuc, 1867

 
Charles Lorgeril

Président de la Société d'Émulation des Côtes-du-Nord

 
Joachim Gaultier du Mottay

Maire de Plérin; Membre de la Société d'archéologie.

Savenay, 1811 / *** 1883

 
Marcel Brindejonc des Moulinais

Aviateur, héros de la guerre 1914-1918

Tué à Verdun le 20 aout 1916

 

Armorial * Ardamezeg

 
Bérard Couvran Favigot du Fay
Seigneurs de Kermartin, en Minihy-Tréguier; de la Ville-Théart, en la Bouillie; du Coin, en Ruca; de Frost;  de Pontfilly; du Verger; des Landes, en Erquy; de la Fruglaye, en Plurien; de la Villemain et du Glangier, en Planguenoual; de Bellemare, en Plérin; de la Fauvelière, en Bais; de la Foucaudière, en Saint-M'Hervé; comte de Déciane en Piémont en 1521

"d'argent à la croix engreslée de sable"

"en arc'hant e groaz goñchek en sabel"

devise / sturienn : 

"Qui statuit legem elegit"

(PPC)

 

Seigneurs dudit lieu en Plérin; du Plessix-Budes, en Plédran; de Sacé, en Normandie; de la Morandaye, en Trémuson; de Launay, en Trégueux.

"d'or à sept macles d'azur, 3, 1, 3"

"en aour e seizh vailhenn en glazur, 3, 1, 3"

La branche aînée fondue au XV7 siècle dans Le Forestier de Kerahuis; la branche de Launay  et de Sucé fondue dans Romilley, puis Budes

(PPC)

alias / neuz all :

"une fasce accompagnée de sept macles"

"un dreustell heuliet gant seizh vailhenn"

Couleurs non précisées

 Livioù disanvet

Seigneurs de la Villegohel et de la Villerault, en Plérin; du Clos, en Saint-Michel; de la Ville-Raoul, en Cesson; du Bouëxic

"d'or à la fasce d'azur, chargée d'un croissant d'or, accosté de deux roses de même, et accompagnée de trois grenades de gueules"

"en aour e dreustell en glazur, karget gant ur greskenn en aour, hebiaet gant div rozenn ivez en aour; hag heuliet gant teir c'hreunaval en gwad"

déboutée en 1671; admis aux États de 1736

(PPC)

Seigneurs dudit lieu, de la Grange, en Plérin; de Guilhé, en Erquy; de la Ville-Bresselet; de Saint-Rieul

"de gueules à sept macles d'argent, 3, 3, 1"

"en gwad, e seizh vailhenn, en arc'hant, 3, 3, 1"

références et montres de 1449 à 1513

(PPC)

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
Jumelage avec Herzogenrath

Allemagne; Rhénanie-du-Nord-Westphalie

Gevellidigezh gant Herzogenrath

Bro-Alamagn; Nordrhein-Westfalen

Communes du canton de Plérin Kumunioù kanton *Plerin
Plérin *Plerin
Pordic *Porzhig
Trémuson *Tremuzon

Communes limitrophes de Plérin

Kumunioù tro war dro Plerin

Trémuson Pordic Baie de Saint-Brieuc

Gouët

Saint-Brieuc

Sources; Bibliographie / Eien; Levrlennadur :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

* Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878.

* J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes du Nord. Imprimerie Francisque Guyon, Saint-Brieuc. 1890. Réédition La Tour Gilles. 1995

* Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970

* Régis de SAINT-JOUAN : Département des Côtes-d'Armor. Dictionnaire des communes; éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990

* Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. ArMen - Le Chasse-Marée, 1992

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Edmond REBILLE : Itinéraire littéraire en côtes d'Armor. Coop Breizh. 1998.

* Éditions FLOHIC : Le Patrimoine des communes des Côtes-d'Armor. 1998

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les universels Gisserot. 2000

* Daniel DELATTRE : Les Côtes-d'Armor; les 372 communes. Editions Delattre. 2004

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes des Côtes d'Armor et d'Ille-et-Vilaine. 2008

* Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. 1890. Editions des Régionalismes. 2011 / 2015

* AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014

* FACEBOOK (pour documents multi-dates)

Liens électroniques des sites Internet traitant de Plérin * Plerin :

* lien communal :  Ville de Plérin Ville de Plérin

* Wikipedia brezhonek :  https://br.wikipedia.org/wiki/Plerin

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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