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Breizh Bretagne |
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Hillion
* Hilion Aregenua |
pajenn bet digoret e 2002 | page ouverte en 2002 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 29/10/2024 15:20:01 |
Définition / Displegadur : Commune
de la Bretagne historique, dans l'évêché de Saint-brieuc,
comté de Penthièvre. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département des Côtes d'Armor; arrondissement de Saint Brieuc; canton de Langueux, dans le fond de la baie de Saint-Brieuc, sur le Gouessant, l'Evron, ruisseau de Cré. Code postal : 22120 Superficie : 2476 ha Population : 1700 'communiants' vers 1780; 2638 hab. en 1878; 2648 hab. en 1881; 2666 hab. en 1890; 3232 hab. en 1982; 3786 hab. en 1999; |
J. Rigaud. 1890 |
Armoiries; Blason / Ardamezioù; skoed : * Froger et Pressensé, 2008 : "de gueules à la bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine posées dans le sens de la bande". Brisures des armes de Roland de Hillion (1278). D.M. 29 avril 1989. * JC Even : "en gwad, e sourin en arc'hant, karget gant teir brizhenn erminig sourinet". Diforc'h ardamezioù Rolant a Helion (1278). Diviz a gêr 29 Ebrel 1989. |
Paroisse / Parrez : église sous le patronage de saint Jean |
Histoire / Istor : * Ogée (1780) : Hillion; à 1 lieue 3/4 à l'E -N.-E. de Saint-Brieuc, son évêché et son ressort; à 19 1. de Rennes; à 3 lieues de Lamballe, sa subdélégation, et à peu de distance de la mer. On y compte 1700 communiants. La cure est à l'Ordinaire. M. le duc de Penthièvre en est le seigneur. Ce territoire forme une presqu'île; il est environné de la mer au nord, à l'ouest et à l'est. Dans la partie de l'ouest, on fait du sel blanc avec l'eau de la mer, qu'on fait bouillir dans des chaudières. Les terres sont fertiles en grains et en légumes de toute espèce; mais il s'y trouve des landes. Guillaume Gueguen, évêque de Saint-Brieuc en 1297, naquit en cette paroisse. (Voy. Saint-Brieuc, année 1297.) Les maisons nobles de Hillion sont : les Aubiers, moyenne-justice, à M. de la Nouë; les Marais et les Clos, moyennes-justices, à M. de Chappe de Laine: la première appartenait, en 1440, à Olivier de la Villéon; Goret, basse-justice, à M. de la Ville-Gourio; la Ville-Raut, basse-justice, à Mlle des Cougnets de la Cherquetière; le Verger, basse-justice, à M. Dandigne de la Chasse; la Villepierre, basse-justice, à M. Villion de la Villepierre; la Ville-Geffray, basse-justice, à M. Gilles Hingant*. On y connaît encore les terres nobles de Carbien et de Bonabri. * Marteville et Varin (1843) : HILLION (sous l'invocation de saint Jean); commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale. Limit. : N. et O. la mer; E. Morieux, Coëtmieux; S. Pommeret, Iffiniac. Princip. vill. : Lermor, Carberon, Carbiens, Guillas, la Ville Brehant, Bon-Abri, la Motte-Verte, la Grande-Ville, Tanio, le Pont-Neuf, Carquitté, la Ville-Pépin, la Ville-Jafré, le Plessix, le Fraîche, la Roche-Martin, Ville-Hamion, le Tertre, la Ville Cario, Rigolet, les Vergers, la Ville-Pierre, Licellion, le Clos-Cotte, les Grèves, la Roche-Bia, la Lande, les Villes-Marottes, les Aubiers, les Marais, Créome, les Quilles, Fort-Ville. Superf. tôt. 2434 hect. 34 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1971; prés et pat. 125; bois 20; verg. et jard. 5; landes et incultes 180; marais salants 3; sup. des prop. bat. 15; cont. non imp. 115. Const. div. 357; moulins 4 (Relan, de la Loire, du Clos, de la Perche, à eau). >>> L'église d'Hillion n'a rien de remarquable. On y voit un enfeu qui était autrefois la propriété de la famille Launay-Lecorgne. Selon la Chronique de S.-Brieuc, l'ancien nom d'Hillion était Vetus stabulum, ou Vieille Etable. On s'est perdu en conjectures sur l'interprétation de ces mots; mais il nous semble qu'il y a ici une de ces confusions de mots produites par la traduction du breton en latin, et réciproquement. M. Kerdanet veut que l'ancien château d'Hillion se soit nommé Coz-Craout, ce qui signifie aussi littéralement Vetus stabulum. Lequel du breton ou du latin est ta traduction? C'est chose difficile à décider. Du reste, Hillion est près d'Etables, et s'il y a eu entre ces deux points une migration quelconque, il est très-possible que l'un des deux bourgs ait pris le nom de Vieil -Stables: mais là encore restent toutes les incertitudes sur le nom qui a été le primitif. La commune d'Hillion est une espèce de presqu'île qui est remarquable par la fertilité de ses terres et par le nombre considérable de chevaux qu'on y élève. La fabrication du sel est encore pour ce pays une importante industrie; mais ici on ne le retire pas des eaux de la mer par le même procédé qu'à Guérande. Au mois de mai, les saulniers donnent un labour à leurs marais salants, afin de présenter plus de surfaces absorbantes aux eaux de la mer. Un mois plus tard, ils enlèvent, à l'aide de râteaux traînés par des chevaux, la superficie de ce sol imprégné de sel, et ils en forment des tas ou mondrains. La préparation du sel a lieu alors comme il suit : on étend ce sablon salé sur un plancher recouvert de paille et on l'arrose, ou pour mieux dire on le lave avec de l'eau de mer, qui entraîne et dissout les particules salées. L'eau ainsi obtenue, et que l'on nomme la brune, est portée dans des plateaux en fonte. On fait sous ceux-ci un feu vif, et au bout de trois heures environ, l'évaporation étant achevée, le sel est mis à égouter dans de grands paniers. La régie des contributions indirectes soumet cette industrie à certaines exigences : ainsi, chaque usine ne peut avoir plus de trois plateaux contenant vingt litres, et la mise de feu, accordée chaque fois par un permis spécial, ne peut durer que douze heures. Chaque évaporation fournit 13 kilogrammes; la mise de feu ne peut donc produire plus de 52 kilogrammes. D'un autre côté, la même administration accorde aux saulniers 20 pour 100 de déchet de fabrication. Hillion ne compte plus que deux ou trois établissements de ce genre; Langueux en compte jusqu'à quarante-sept; Iffiniac en a le même nombre qu'Hillion; en tout, ces salines n'emploient pas plus de cent à cent dix ouvriers, payés à raison de 1 fr. par jour. On dit, sans aucune certitude à cet égard, que les salines des Côtes nord de Bretagne n'ont été créées que dans le XVIIè siècle. Jusqu'en 1789, chaque établissement payait pour tous droits, à la seigneurie de Saint-Brieuc, deux boisseaux d'avoine par au. Alors, on le sait, le sel était pour la Bretagne un engrais aussi utile que peu dispendieux. Les habitants des bords de la mer, et notamment ceux du village de l'Armor, dont le nom est mal à propos transfiguré en celui de l'Ermo ou de l'Ermor, se livrent à la pêche. A moins de 1 kilom. au nord-est du bourg, on remarque le château de Bon-Abri, auquel on arrive par une superbe allée de vieux chênes. Il y a en Hillion deux postes d'observation, l'un dit de la Granville, l'autre dit du bourg : ce dernier, qui a un corps-de-garde couvert, surveille les anses de Morieux et d'Hillion; aujourd'hui il n'est occupé que par les douaniers. Une voie romaine traverse la commune d'Hillion, et y est visible, d'espace en espace, sur une longueur de 4 ou 5 kilom. La roule royale n° 12, dite de Paris à Brest, traverse Hillion dans sa partie sud; elle court est-sud-est à ouest-nord-ouest. Géologie : granite; schiste modifié dans l'ouest. On parle le français. * Editions Delattre (2004) : Ancienne paroisse primitive qui englobait les territoires de Hillion, Meslin, Pommeret, et Coëtmieux |
Menhir de Carquitté | Peulven Carquitté |
Villa de la Grandville (époque gallo-romaine) | |
Établissement gallo-romain de l'Hôtellerie | |
le bourg | ar bourg |
Église saint Jean-Baptiste
(XIVè-XVè)
inscrite I.S.M.H 5 octobre 1970 |
Iliz sant Yann-Vadezour |
Église saint Ronan, à Saint-René (vers 1872) | Iliz sant Ronan, e Sant-Reun |
Chapelle
Sainte-Famille, des Aubiers (XVIIè)
en partie reconstruite au XIXè siècle |
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Chapelle
saint Yves et saint Mathurin, des Marais (XVIIè)
à l'abandon |
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Chapelle de Bonabry (XVIIè) | |
Chapelle des Marais (XVIIè) | |
Chapelle saint Laurent et saint Maur, aux Ponts-Neufs (1572) (restaurée en 1931) | |
Croix de Bonabry (début XVIIè); classée M.H le 10 août 1951 | |
Croix Meneust | |
Château de Bonabry(XVIIè) | |
Château des Aubiers (fin XIXè) | |
Manoir de Licantois (XVIè); en mauvais état (1990) | |
Manoir de Carsuga (1643); en ruines (1990) | |
Manoir de la Ville-Jaffray (v. 1500); très remanié (1990) | |
Manoir de Chauchix (v. 1500) | |
Manoir des Vergers (XVè), à Saint-René (à l'abandon; 1990) | |
Manoir de la Ville-Pierre (dépendance de ferme) | |
Château des Marais (début du XXè), à l'emplacement d'un ancien manoir | |
Colombier du Clos-Guéguen, près du bourg | |
Colombier de Carbien (en ruines, 1990) | |
Colombier de Bonabry (en mauvais état, 1990) |
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Recherche archéologique / Ensklask war an
arkeologiezh : : Hillion doit son existence même à sa position géographique, au fond et dans l'axe de la baie de Saint-Brieuc. Elle constitue le point de passage obligé des routes en bas de cette baie.
Le village gaulois qui s'y trouve porte donc tout naturellement le nom de *(P)are-Genua > Aregenua = qui est située devant la baie. Ce village est situé lui-même au centre géographique exact du territoire d'Hillion, sur un plateau dont l'extrémité ouest forme un promontoire, aujourd'hui marqué par la présence d'une haute croix latine : il s'agit tout simplement du Terterien, ou Tertre A Rien, qui est l'évolution normale du Tertre d'Aregen-ua.
On ignore en fait si l'endroit a fait l'objet de confrontation armée lors de la guerre des Gaules, sous Jules César. Toujours est-il que les romains ont créé un camp tout près du village gaulois. Le schéma est toujours visible sur les relevés cadastraux et les photographies aériennes : un carré à coins arrondis de 400 x 400 mètres, dont seul le pan sud est irrégulier : il s'agit d'un camp du Haut-empire. Le cur de ce camp est aujourd'hui occupé par le hameau de Fortville. Le tracé de la Petite Ligne de chemin de fer, aujourd'hui désaffecté, traverse le camp en sa partie nord-ouest, et fausse l'approche visuelle sur place.
Hillion entre dans l'histoire des Bretons d'Armorique lorsque Saint Brieuc débarque dans la baie en compagnie de plusieurs moines britto-romains. On apprend à cet effet que le comte qui commande au pays, Riwall, a sa demeure à Licellion, hameau situé au sud-ouest du camp, sur la route qui va en direction du fond de la baie avant de filer sur Plédran, puis Quintin, Kerchouan, puis Carhaix, et auparavant Paule (Saint-Symphorien-Brécillien) ... Pointe du Raz; C'est à ce comte Riwall que le monastère créé par Saint Brieuc doit son existence. Il est à l'origine de la ville même de Saint-Brieuc. |
i carte postale; non datée; début XXè siècle. M. Le Roy. Editeur. Collection personnelle JC Even. |
Étymologie / Gerdarzh : A. AREGENUA Loïc Langouët, Curiosolites, p 22 : " Si on identifie Portus Saliocanus avec Porz Liogan (Le Conquet), Portsall ou avec un site portuaire proche, et Olina avec l'Orne, par de simples règles de trois, on localise Aregenua dans le fond du golfe normano-breton. On pourrait songer à deux possibilités : la rivière Arguenon, dont le nom ressemble beaucoup à Aregenua ou la station-rivière Reginca qui présente aussi une certaine ressemblance de dénomination. Le problème le plus important réside dans l'attribution de la station Aregenua aux Biducasses et non aux Coriosolites, mais une erreur a pu se glisser à ce stade. Il est difficile d'aller plus loin dans l'identification"; Régis de Saint-Jouan donne à l'Arguenon une forme Argolna, qui tend à infirmer l'idée de Loïc Langouet. JCE : il s'agit du lieu-dit le Tertre-à-Rien / Terterien { le tertre d'Aregen(ua)}, près de Fortville, en Hillion. Il s'agit de la ville nommée par erreur Reginca par TP, à 34 km de Corseul. L'étymologie est basée sur Are- = devant, -Genu-a = la Baie, le Golfe, l'embouchure (idem Gêne, Italie, et Genève, Suisse) (breton genou = bouche, embouchure); le nom désigne ici le fond de la Baie de Saint-Brieuc. Il est connu dans la Vie de Saint Brieuc sous le nom de Vetus stabulum, ancien camp de légion > Senus Legion- > Hen Leon > Hillion. JCE : l'analyse d'Aregenua s'inscrit dans la quadrature des points géographiques donnés par Ptolémée. A cet effet, il y a lieu de se reporter aux tableaux d'Albert Grenier, Navigation, p 515 : - Aregenua : longitude 18°00' ouest / latitude 50°20' nord - Titi Fluvii Ostia : longitude 17°20' ouest / latitude 50°20' nord - Portus Saliocanus : longitude 16°30' ouest / latitude 50°00' nord - Cap Gabaeum : longitude 15°15' ouest / latitude 49°45' nord Le degré de longitude pour la Celto-Galatie étant de 52,500 km (trop faible selon Albert Grenier), cela devrait nous donner : - l'embouchure du fleuve Titus : 21 km à l'ouest d'Hillion; - Portus Saliocanus : 68,25 km à l'ouest d'Hillion, et à 26,25 km à l'ouest du fleuve Titus; - Cap Gabaeum : 128 km à l'ouest d'Hillion, 60 km à l'ouest de Saliocanus, 107 km à l'ouest du fleuve Titus. On observera de plus que la longitude de Saliocanus est presque médiane par rapport à celles de Gabaeum (1°15') et d'Aregenua (1°30). Mes réponses : * embouchure du fleuve Titus = sillon du Talbert, entre les embouchures du Jaudy et du Trieux. voir ces noms. à 30 km de longitude à l'ouest d'Hillion. * Saliocanus = embouchure de la rivière de Morlaix. voir ce nom. - à 85 km de longitude à l'ouest d'Hillion. * Gabaeum = Pointe du Raz. - à 153 km de longitude à l'ouest d'Hillion. - à 68 km à l'ouest de l'embouchure de Morlaix. L'erreur moyenne est donc de 30 %. L'incertitude des chercheurs avait été provoquée par le fait que Ptolémée rattachait apparemment le thème d'Aregenua à celui des Viducasses, population armoricaine, aujourd'hui en Basse-Normandie. Il a donc été défini, jusqu'à présent, qu'Aregenua devait correspondre à Vieux, ancienne capitale des Viducasses, près de Caen. L'étymologie du nom de ce peuple ne semble pas acceptée de façon définitive. On peut en effet envisager l'association des racines gauloises vidu / uidos = bois + cass(anos) = chêne, ou des racines -vido = science + cass(anos) = chêne. Mais le problème demeure dans les coordonnées géographiques, et l'on sent parfaitement l'incertitude et l'inconfort des chercheurs en la matière. JCE : Il est intéressant de noter en contrepartie, dans l'environnement fluvial d'Hillion des noms de cours d'eau comme le Gouet et le Gouedic, d'une part, et le Gouessant d'autre part. En effet, les formes Gouet et Gouedic, aussi bien que Gouessant, remontent à un thème *v°t- que l'on peut rattacher à un indo-européen *wódr / *wedor, signifiant eau. (voir à ce sujet Xavier Delamare, Vocabulaire indo-européen, p 192). Or, ce thème *v°t- présente le même thème consonantique que la première syllabe du nom de Viducasses = *V°d-. Le site d'Aregenua, en Hillion, est donc entouré par des hydronymes basés sur *V°t. B. HILLION * Régis de Saint-Jouan (1990) : - renvoi (1) : Lat. aula = fr "cour" (de justice ou de conseil) = bret. lez. * Jean-Yves Le Moing (1990) : Aulam Helyoni, XIè; Hillion, 1219; * Bernard Tanguy (1992) : "Helyon, XI; Hilium, 1148; Hyllion, 1216; Hillion, 1219; Hilyon, 1224; Hillion, 1229; Hilion, 1232; Helion, 1241; Hylion, 1242; Huillion, 1267, 1303; Hillian, v. 1330; en gallo : Ilion. " ... Après avoir débarqué sur les rives du Gouet, le saint (Brieuc) appelé au chevet de son cousin, le comte Riwal, tombé malade, se rendit à sa résidence située, selon l'hagiographe, in iliaco Roboris, "c'est à dire, précise t-il, au Camp du Rouvre". Le terme Iliacus recouvre, en fait, le nom d'Hillion. Emprunté au grec, cet adjectif servait en latin à désigner un habitant d'Ilion, c'est-à-dire Troie". " ... le nom d'Hillion semble être, comme le suggère le nom d'homme Helion, attesté entre 1092 et 1105 dans un acte de l'abbaye de Redon, un anthroponyme employé seul". * Erwan Vallerie (1995) : Aula Helyoni, XIIè; Hillion, 1219; Hyllion, 1216; Hilyon, Hilion, 1224; Hillion, 1287; Hylion, 1330; Hillion, 1516 * Hervé Abalain (2000) : "anthroponyme employé seul, Hélion". * Jean-Yves Le Moing (2007) : "Hillion est Aulam Helyoni au XIè siècle" ---------------- JC Even : Compte tenu de la présence d'un camp romain, que peut-on penser d'une éventuelle évolution d'un *Senus Legion-em (Vieille Légion) > bret: *Hen-Legion > Hi-lion ? "ancien camp de légion". (par comparaison avec *Hen-Lis > Helles) Autres étymologies proposées pour le nom d'Hillion, à titre indicatif : - du breton holen, signifiant sel (de mer) : proposition absurde ! |
Personnes connues | Tud brudet |
Roland de Hilion | Rolant
a Helion
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Armorial * Ardamezeg
Auffray | Guéguen | Micault | le Nepvou / le Nepveu | |
Seigneurs
de Guélambert et de la Ville-Aubry en Trégueux;
de Mesguen en en Pommerit-le-Vicomte;
de Roc'hbihan, en Saint-Michel; de la Granville
(en Hillion ?)
"fascé (alias : bandé) d'argent et de sable de six pièces, au lion brochant d'or" "treustellet (neuz all : sourinet) etre arc'hant ha sabel a c'hwec'h pezh, e leon en aour balirant" (PPC) |
Seigneurs
de la Villecolié et du Clos, en Hillion;
de la Croix-Cholin, en Ploufragan
"d'argent à l'olivier de sinople; au franc-quartier d'hermines, chargé de deux haches d'armes de gueules en pal" " en arc'hant e wezenn-olivez geotet; e c'hrennbalefarzh en erminoù, karget gant daou c'hadvouc'hal en gwad peuliek" (PPC) |
Seigneurs du Tertre, de Soulleville, en
Maroué; de Vieux-Ville, la Fontaine-Ménard, en Meslin un capitaine garde-côtes de la compagnie d'Hillion, au combat de Saint-Cast, en 1758 "d'azur au cygne d'argent se mirant au bord d'une fontaine de même, et accompagné d'un soleil d'or en chef" "en glazur, e alarc'h en arc'hant o velezouriñ e-barzh ur veunteun ivez en arc'hant, hag heuliet gant un heol en aour ouzh kab" (arm. 1696) (PPC) |
Seigneurs de Crénan, en le Foeil; du
Clos et de la Belle-Fontaine, en Plaine-Haute; de la Cour
et de Villenizan, en Plédran; de la Ville-Anne, de
Lescoët, en Maroué; de la Coudraye, en Plaintel; de
Carfort en Plémy; de Berrien, de la Roche, de Lourmel,
en Andel; de Bonabry, en Hillion. "de gueules à six billetttes; d'argent au chef de même" "en gwad, e c'hwec'h kanochenn en arc'hant; e gab ivez en arc'hant" sceau / siell 1420 (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes du canton de Langueux | Kumunioù kanton *Langaeg | |
Hillion | *Hilion | |
Langueux | *Langaeg | |
Trégueux | *Tregaeg | |
Yffiniac | *Ilfinieg |
Communes limitrophes d'Hillion | Parrezioù tro war dro *Helion |
Langueux | Baie de Saint-Brieuc | Morieux | Coëtmieux | Pommeret | Yffiniac |
Sources; Bibliographie / Eien; Levrlennadur : * OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1780. * Chevalier de FREMINVILLE : Antiquités de la Bretagne. Côtes du Nord. 1837. Réédition Slatkine Reprints. 1980. * Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878. * A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs et correcteurs d'Ogée; 1843. * J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes du Nord. Imprimerie Francisque Guyon, Saint-Brieuc. 1890. Réédition La Tour Gilles. 1995 * Jean-Claude EVEN : Kavell ar Vro; Le Berceau de la Bretagne armoricaine; Lannion; 1987; * Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes du département des Côtes d'Armor. 1990. * Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990 * Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes trèves et paroisses des Côtes d'Armor. 1992 * Daniel DELATTRE : Les Côtes-d'Armor; les 372 communes. Éditions Delattre. 2004 * Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Christine Bonneton Éditeur. Mai 2007. |
Liens électroniques avec les autres
sites traitant d'Hillion / *Hilion : * site officiel communal : https://mairie-hillion.fr/fr/ * Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Hilion * le site de branwenn : http://perso.orange.fr/hillion/ * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |