Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia

d'ar gêr ! ***** à la maison ! ***** back home !

Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro-Gernev

Cornouaille

Bro Benteur

Penthièvre

  Quintin * Kintin  
pajenn bet digoret e 2003 page ouverte en 2003

* forum du site Marikavel : Academia Celtica 

dernière mise à jour 04/04/2024 20:37:13

Définition : commune de la Bretagne historique, en partie de Cornouaille / Bro Gernev et du Pays de Saint-Brieuc / Bro Sant-Brieg; évêché de Saint-Brieuc.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département des Côtes d'Armor; arrondissement de Saint-Brieuc; chef-lieu de canton, sur le Gouët.

Superficie : 312 ha.

Population : 4000 'communiants' vers 1780; 4600 hab. vers 1780; 4454 hab. en 1863; 3331 hab. en 1878; 3319 hab. en 1890; 2727 hab. en 1970; 2857 hab. en 1978; 2897 hab. en 1990;  

Armoiries :

* Ogée : " Cette ville porte pour armes, d'argent au chef de gueules brisé en chef d'un lambeau à trois pendants d'or" .

Régis de Saint-Jouan :  " La ville de Quintin porte pour armes : d'argent à un chef de gueules (qui est d'Avaugour), chargé d'un lambel d'or. Ces armes sont indiquées, pour le sire de Quintin, dans l'Armorial du héraut Navarre vers 1396 (Généalogie Kergorlay, 1921, p. 3). Elles figurent aussi, comme armes de la ville de Quintin avec un lambel de trois pendants en 1771 dans les Annales briochines de l'abbé Ruffelet (Éditions Ropartz, 1850, p 120). Depuis le début de la IIIè République, on les voit dessinées en tête du papier à lettre de la mairie. Cependant la décoration peinte vers 1882 dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture représentait ces armes avec un lambel de cinq pendants, comme elles sont aussi gravées sur un sceau de Geffroy, seigneur de Quintin, en 1388 (Morice; Preuves, I,1744, n° XVIII)

* Editions Flohic : " ce sont les armes des premiers seigneurs de Quintin, les Botêrel ".

------------

* HC Even : "En arc'hant, e gab en gwad karget gant un drailhenn en aour a deir pezh"

Paroisse : l'église abbatiale mineure est sous le vocable de Notre-Dame.

Histoire :

* Ogée : " Quintin; ville dans un fond, sur la rivière de Gouet, par les 5°16' de longitude, et parles 48°23' 48" de latitude; à 4 1ieues de Saint-Brieuc, son évêché, et à 21 1ieues de Rennes. Trois grandes routes aboutissent à cette ville, où l'on trouve une église collégiale*, une paroisse, sous le nom de Saint-Thuriau, deux communautés religieuses, qui sont les Carmes et les Ursulines*; un hôpital*; une communauté de ville, qui a droit de députer aux États; une subdélégation, une brigade de maréchaussée, une maîtrise des eaux et forêts, et une poste aux lettres. On y compte 4,600 habitants, et l'on y remarque un très-beau château, bâti dans l'emplacement de l'ancien , qui avait été démoli. Cette ville porte pour armes, d'argent au chef de gueules brisé en chef d'un lambeau à trois pendants d'or. — Quintin est une ville très-commerçante; les marchés qui se tiennent les mardis et vendredis sont considérables par la quantité de toiles larges et de fils qui s'y vendent; mais c'est peu de chose en comparaison des quatre grandes foires qui s'y tiennent par chaque année. Cette ville est le chef-lieu du duché de Lorges* ; mais ce n'est ni un comté, ni une vicomte : ce n'est seulement qu'une éclipse de la baronnie d'Avaugour, démembrée en faveur d'un cadet de cette maison. Cette ville était autrefois bien fortifiée. Le premier seigneur de Quintin dont nous ayons connaissance est Geoffroi, Ier du nom, fils d'Alain Ier, comte de Penthièvre et de Goëlo, qui eut en partage la seigneurie de Quintin, l'an 1209, et la transmit à sa postérité. 

— L'an 1363, Hugues de Montrelaix, évêque de Saint-Brieuc, conféra la chapellenie de Saint-Jean de Quintin à Jean Grenet; cette chapelle, qui se nomme aujourd'hui le vieux château, s'appelait alors Château-neuf; il en reste encore des vestiges. 

— Le 15 mai 1405, Geoffroi, Vè du nom, seigneur de Quintin, et Béatrix de Thouars, son épouse, fondèrent l'église collégiale de Quintin, et lui assignèrent les dîmes de la paroisse de Quessoi, qui fournissaient environ trente-six tonneaux six perrées de gros blé, mesure de Moncontour, de rente annuelle, valant communément la somme de 120 livres. Cette collégiale est composée d'un doyenné et de dix canonicats, qui sont présentés par les seigneurs de Quintin. 

— L'an 1414, Geoffroi, seigneur de Quintin, et Béatrix de Thouars, son épouse, firent une autre fondation de cinq prébendes canoniales, et de deux enfants de chœur, dans la chapelle de leur château, et assignèrent à cette fondation trente-deux tonneaux de gros blé, mesure de Moncontour. Béatrix de Thouars mourut dans le courant de cette année; son époux ne lui survécut pas long-temps, et ne laissa point de postérité.

— Plezou de Quintin, devenue héritière de la terre de ce nom, la porta dans la maison du Perrier, par son mariage avec Geoffroi, seigneur du Perrier, vers l'an 1424.

— L'an 1431, François de la Rue, doyen de la collégiale, fonda dans cette église une prébende , pour laquelle il donna une maison et une métairie nobles.

— L'an 1438, Jean du Perrier, seigneur de Quintin, fonda encore trois autres prébendes, qu'il dota de soixante raz de seigle, mesure de cette ville, à prendre sur les dîmes de sa seigneurie. 

— L'an 1451, Pierre II, duc de Bretagne, érigea la seigneurie de Quintin en baronnie, en faveur de Tristan du Perrier, seigneur de Quintin; cette baronnie relève encore aujourd'hui en partage de celle d'Avaugour, d'après l'arrêt rendu par le Parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, le 16 mai 1637.

— Le 10 mars 1471, Tristan du Perrier, baron de Quintin, fonda deux prébendes dans la collégiale, et les dota de quinze justes et trois boisseaux de seigle. La baronnie de Quintin passa à la maison de Rohan , par le mariage de Pierre de Rohan , seigneur de Gie , avec Jeanne du Perrier, héritière de cette baronnie. 

— Au mois de juillet 1487, la ville et le château de Quintin furent pris par les capitaines de Rocerf et le Long, qui y commirent les plus grands désordres. Pierre de Rohan voulut faire réparer ces deux places; mais, comme on était occupé à y travailler, le capitaine Gouiguet y vint mettre le siège, et s'empara de la place, qui n'avait pu se défendre. Elle fut encore reprise quelque temps après; de sorte que dans l'espace d'un an cette ville changea trois fois de maître.

— L'ancien hôpital de Quintin *, fondé par les premiers seigneurs du lieu, tomba en ruine, de vétusté, vers l'an 1498. Jeanne du Perrier, épouse de Pierre de Rohan, donna une maison avec ses dépendances, située dans un des faubourgs près la grande porte de ville, pour y transporter cet hôpital; on transféra dans le même endroit la chapellenie de Saint-Jean.

— Au mois d'octobre 1592, le duc de Mercœur assiégea Quintin, qui pour lors appartenait au comte de Laval. Le capitaine Duliscouet soutint, avec la plus héroïque valeur, tous les efforts des assiégeants, pendant douze jours; mais il fallut enfin céder au plus fort et remettre la place. Mercœur n'en fut pas long-temps le maître : les habitants, qui étaient fort attachés au comte de Laval, leur seigneur, facilitèrent l'entrée de leur ville au capitaine la Giffadière, officier brave et expérimenté, qui surprit la garnison , la mit en fuite, et soumit la ville et le château à l'obéissance du roi Henri IV.

— On conserve, dans l'église de Notre-Dame de Saint-Blain (c'est la collégiale), à Quintin, un morceau de la ceinture de la vierge Marie, apporté, dit-on, de Jérusalem, par les anciens comtes de Laval; il est de réseau de fil blanc, et les mailles en sont inégales. On porte cette précieuse relique en procession, le jour de l'Assomption, à l'église de Saint-Thuiriau. Dans la nuit du 7 au 8 janvier 1600, le sacristain, qui avait coutume de coucher dans celle collégiale, s'était enivré, de sorte qu'il n'eut pas l'attention d'éteindre sa chandelle, qui mit le feu à son lit; l'incendie se communiqua avec violence, brûla tous les ornements et fondit les vases, les croix, les châsses et les reliquaires d'or et d'argent. Quatre jours après on remua les cendres, et l'on trouva le coffre où était renfermée la portion de la ceinture de la sainte Vierge, qui était dans une boîte de bois garnie de fer, et couverte de trois autres ceintures d'une riche étoffe. Tout était brûlé et réduit en cendres, à l'exception de la précieuse relique, qui avait seulement perdu une partie de sou éclat, sans être aucunement endommagée. En action de grâces de cette miraculeuse conservation, on fit une procession solennelle, et l'on chanta le Te Deum

— Les pères carmes furent fondés à Quintin l'an 1620. André le Porc, évoque de Saint-Brieuc, bénit la première pierre de leur église, qui est dédiée à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.

— La baronnie de Quintin entra dans la maison de la Trimouille, vers l'an 1636; mais, comme le Parlement décida, par son arrêt du 16 mai 1637, que cette seigneurie relèverait en partage de la baronnie d'Avaugour, le duc de la Trimouille, ne voulant pas se soumettre à cet arrangement, qui l'obligeait à faire hommage au seigneur d'Avaugour, la vendit peu après au marquis de la Moussaye. 

— Henriette-Catherine de la Tour d'Auvergne, fille de Henri, duc de Bouillon, sœur du vicomte de Turenne, et épouse d'Amauri de Goyon , marquis de la Moussaye, baron de Quintin, était de la religion calviniste; en 1666, elle faisait travailler à la construction du château dans lequel elle assemblait des personnes de sa religion. Denis de la Barde, évêque de Saint-Brieuc, ci-devant aumônier et prédicateur du roi, ne put souffrir la conduite de cette dame, et s'en plaignit au roi Louis XIII. Le monarque ne fut pas plus tôt informé de ce qui se passait, qu'il fit défendre à la marquise de continuer les travaux de son château, et d'y tenir des assemblées réprouvées par les lois.

— Les enfants du marquis de la Moussaye et de Henriette de la Tour partagèrent la baronnie de Quintin, l'an 1680 , et la vendirent, l'année suivante, à Gui-Aldonce de Durfort, capitaine des gardes-du-corps, chevalier des ordres du roi, gouverneur de Lorraine, fils cadet de Gui-Aldonce de Durfort, marquis de Duras, et d'Elisabeth de la Tour. Comme ce maréchal s'était fort distingué dans les armées qu'il commandait, le roi, pour récompense de ses services, érigea en duché la terre de Quintin, avec union des terres de Pommerit, d'Avaugour et de l'Hermitage, pour lui et ses successeurs mâles; les lettres furent vérifiées en Parlement, le 23 mars 1691. Le maréchal, duc de Quintin, mourut le 22 octobre 1702, à l'âge de soixante-douze ans. Il avait épousé Geneviève Fremont, fille de Nicolas Fremont, seigneur d'Auneuil, garde du trésor royal, de laquelle il eut Gui-Nicolas, qui suit. Geneviève-Françoise de Durfort, mariée, le 8 avril 1695 à Louis de Saint-Simon, duc et pair de France, gouverneur de Blaye et grand-bailli de Senlis, et Geneviève-Marie de Durfort, qui épousa , le 21 mai 1695, Antoine de Caumon, duc de Lauzun, chevalier de la Jarretière , etc. Gui-Nicolas de Durfort, duc de Quintin, né en 1683, épousa, le 14 décembre 1702, Elisabeth-Geneviève, fille de Michel de Chamillard, commandeur des ordres du roi, ministre et secrétaire d'Etat, et contrôleur général des finances, de laquelle il eut Gui-Michel de Durfort. 

— Lettres-patentes du 15 décembre 1706 portant permission de changer le nom du duché de Quintin en celui du duché de Lorges, en faveur du duc de Lorges. Les seigneurs de ce nom sont une branche cadette de l'illustre maison de Durfort, originaire de la province de Guyenne; ils jouissent encore de ce duché. 

— Le territoire de Quintin renferme le château de Robien, qui appartenait, en 1346, à Louis, chevalier, seigneur de Robien, qui se signala au siège de Rennes, l'an 1356 Ce château fut pris, pillé et presque détruit en I486. On y prit pour plus de 5000 livres de meubles, ce qui faisait une somme considérable alors.

— Quintin, haute, moyenne et basse-justice ; Avaugour, haute, moyenne et basse-justice, à M. le duc de Lorges [de Lorge]; Robien, haute, moyenne et basse-justice; la Ville-Maingui, haute, moyenne et basse-justice, à M. le président de Robien. La Ville-Maingui fut jadis possédée par le capitaine Gauteron, qui se distingua d'une manière si éclatante, pour la défense du royaume, que le roi ordonna qu'il fût fait chevalier de son ordre; et il reçut cette dignité à Poitiers, le 10 juin 1576, par Gui Daillon, lieutenant-général du Poitou. Bienassis, haute, moyenne et basse-justice; la Cote-Crapado , haute , moyenne et basse-justice, à M. le marquis de Langeron; Crenan, haute , moyenne et basse-justice, à M. de Crenan; la Noé-Seiche, haute, moyenne et basse justice, à M. de la Noé-Seiche; le Grand-Quelennec, baronnie du Pont, haute, moyenne et basse justice, à M. de Chavaignac; Beaumanoir, haute, moyenne et basse- justice, à N...; Ville-Cadio, moyenne et basse-justice, à M. de Coniac".

*******

* Mr le Chevalier de Fréminville (1837) : "La ville de Quintin ne possède d'autre monument un peu ancien que sa collégiale, fondée en 1405 par Geoffroy V, seigneur de Quintin, et Béatrix de Thouars son épouse. C'est un édifice d'un assez bon style d'architecture gothique, mais qui du reste ne présente aucune particularité digne de remarque. Celte collégiale est sous l'invocation de N. D. de St. Blain.

Le premier seigneur particulier de Quintin, dont l'histoire fasse mention, est Geoffroy I, fils d'Alain I, comte de Penthièvre et de Goëllo ; cette seigneurie lui échut pour partage en 1209.
Cette ville avait jadis un château-fort dont il ne reste aucun vestige, Elle fut érigée en baronnie en l451, par le Duc Pierre II, en faveur de Tristan du Perrier, qui en était alors seigneur. Elle passa ensuite dans la maison de Rohan , par le mariage de Pierre de Rohan, seigneur de Gié, avec Jeanne du Perrier qui en était héritière.

En 1487 le capitaine Rocerf, commandant les troupes du Duc de Bretagne, assiégea, prit et ravagea Quintin, a cause que le sire de Rohan son seigneur, était du parti du Roi. Rocerf fit raser et démolir les fortifications et le château. Le sire de Rohan ayant ensuite repris sa ville, voulut en faire relever les murailles mais pendant qu'on y travaillait, le capitaine Gouicquet, gouverneur de Guingamp, fondit dessus à l'improviste à la tête de sa garnison, et s'empara de cette place hors d'élat de lui faire résistance. Elle fut encore reprise quelque temps après par les troupes royales.

En 1592, Quintin tomba au pouvoir du duc de Mercœur, après douze jours de tranchée ouverte. Le siège fut vaillamment soutenu par la garnison, commandée alors par ce brave du Liscouëi, qui figure si souvent et avec honneur dans l'histoire des guerres de ce temps. Il fut pourtant forcé de se rendre après avoir perdu un grand nombre de ses soldats. Mais au bout de peu de temps, le capitaine la Giffardière, commandant un corps de troupes royalistes, reprit Quintin au moyen des intelligences qu'il avait dans la place, et la remit définitivement sous l'obéissance de Henri IV.

En 1656 la baronnie de Quintin appartenait a la maison de la Trémouille, qui la vendit en 1658 au marquis de la Moussaye.

En 1666 Henriette Catherine de la Tour d'Auvergne, veuve d'Amaury de Goyon, marquis de la Moussaye et baron de Quintin, fil bâtir le château actuel de cette ville sur l'emplacement de l'ancien. C'est un vaste et très-spacieux édifice mais qui n'a rien d'élégant, quoiqu'on le regarde dans le pays comme une merveille. Les enfants de cette dame vendirent la baronnie de Quintin, en 1680, à Gui Aldonce de Durfort, maréchal de France, capitaine des gardes du corps, chevalier des ordres du Roi, lequel était fils cadet de Gui Aldonce de Durfort, marquis de Duras. Le Roi érigea en sa faveur la terre de Quintin en duché, par lettres patentes du 23 Mars 1691. Le nouveau duc mourut le 22 Octobre 1702.

Par lettres patentes du 15 Décembre 1706, le nom du duché de Quintin fut changé en celui du duché de Lorges. 

*******

Le texte ci-dessous est une préparation pour le Vieux-Bourg de Quintin.

A une lieue et demie vers l'occident de Quintin est le bourg nommé le vieux bourg de Quintîn,' ou tout simplement le Vieux Bourg ; quelques vestiges d'anciennes constructions, presqu'à rase terre et dont on ne peut déterminer ni l'origine ni la destination, semblent attester qu'il y eut en effet jadis, en ce lieu, quelqu'établissement assez considérable et antérieur à la fondation de la ville nouvelle de Quintin.
En i83a on fit dans la commune du Vieux Bourg, près du village de Hinguet, une découverte fort importante. Sous un de ces énormes blocs de pierre, simplement posés sur le sol, et que nous avons souvent désignés comme étant de vrais monuments celtiques, on trouva à peine enfoncés dans la terre (à six pouces seulement), neuf colliers ou torques celtiques en or massif, de formes cylindracées, ouverts en arrière, revêtus de quelques ornements présentant en général une spirale, des dentelures ou des zigzags opposés en sens inverses. Le travail en était assez grossier et paraissait comme fait a la lime. Ces colliers n'étaient pas tous d'une même dimension ni d'un môme poids. Le plus grand pesait 6 marcs z onces i gros; le second après celui-là était du poids de 5 marcs 5 onces; les autres pesaient généralement deux a trois marcs. Les neuf colliers ensemble pesaient 3a marcs 6 onces 56 grains d'or pur.
On a plusieurs fois trouvé des ornements analogues sous d'autres monuments celtiques, tant en France que dans les îles Britanniques, la Scandinavie, la Russie, etc. César dit positivement que les chefs Gaulois étaient dans l'usage de porter au cou et aux bras des colliers et des bracelets en or. Strabon et Pline rapportent la même chose. L'origine celtique des torques dont il s'agit, ne peut donc être contestée. On sait en outre que dans les temps anciens les Celtes avaient coutume de faire placer dans leurs sépultures, leurs armes et leurs ornements précieux. Nombre de fouilles ont constaté ce fait, signalé par les historiens de l'antiquité et célébré dans tous les chants des bardes.
La découverte des torques du Vieux Bourg de Quintin nous semble très-intéressante ; elle

*******

* MMrs Marteville et Varin (1843) : QUINTIN; ville ; commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui cure de 2è classe; chef-lieu de perception; bureau d'enregistrement; bureau de poste; brigade de gendarmerie à cheval; chambre et tribunal de commerce; écoles primaires communales du 2è degré; école primaire supérieure. — Limit. : N. le Fœil ; E. et S. Saint-Brandan; O. le Fœil. — Princip. vill. : Vivier-d'Abas, Kermaho, Kerjaco, les Marrées, les Perrières, la Garenne, les Galines, la Fosse-Malard, la Madelaine, les Noës. — Superf. tot. 218 hect. 73 a., dont les princip. div. sont: ter. lab. 128; prés et pat. 29; bois 1; verg. et jard. 19; landes et incultes 6; sup. des prop. bât. 12; cont. non imp. 21. Const. div. 716. Moulins 3.Cette ville est fort ancienne, et l'on ne sait rien de précis sur son origine, si ce n'est qu'elle a du être jadis au milieu de la forêt de son nom. Dans le XVIè siècle c'était une ville fortifiée; on voit encore les traces de ses fortifications. A l'est étaient le château, la porte Neuve et la porte Saint-Julien; à l'ouest la porte Nôtre-Dame; au nord la porte à la Rose; au sud le château Guillard. On peut dire que la ville avait presque la forme d'un quadrilatère. L'intérieur se compose de rues étroites et tortueuses; l'arrivée, au contraire, annonce une ville importante et bien bâtie. On y compte douze rues et deux places publiques, l'une dite place du Martray, l'autre Place de 1830. C'est sur celle-ci qu'était, en 1441, la cohue. Il y a en outre deux lavoirs publics, quelques pompes et beaucoup de fontaines ou puits publics. — La rivière de Gouet traverse Quintin au sortir de l'étang qui porte le nom de cette ville, puis, se dirigeant du nord-est au sud-ouest, elle limite la commune et la sépare du celle de Sainl-Brandan.— Le commerce des toiles est le principal du pays; ces toiles jouissent d'une antique et juste renommée, mais la vente en baisse beaucoup depuis quelques années. Uzel et Loudéac sont les principaux marchés qui alimentent cette branche de commerce. — La barre seigneuriale du duc de Lorge tenait ses séances au dessus du marché au blé, rue du Lin. Sou dernier sénéchal a été M. Rodolphe Baron-Dutaya, écuyer. — L'hôpital du Quintin est vaste et bien disposé; il remplace l'ancien hôpital de Saiut-Jean-Baptiste, dû à la libéralité du Jeanne du Perrier. — Il y avait autrefois en Quintin plusieurs chapelles, savoir : Saint-Julien, Saint-Sébastien, la Madelaine,  Saint-Fiacre, Saint-Jean, Saint-Yves et Notre-Dame (reconstruite dans le XVIIè siècle; aujourd'hui servant de magasin), en outre les Carmes et les ursulines, Saint-Yves, Saint-Jean, les Ursulines sont encore desservies. La collégiale, autrefois Notre-Dame de Saint-Blain, est devenue église curiale, sous l'invocation du Saint-Thuriau. Cette église est du XV siècle; elle n'offre rien de remarquable comme architecture; on y conserve encore la ceinture de la Vierge dont parle notre auteur. — Il y avait jadis dans cette collégiale une psalette composée de six enfants de chœur et de onze chanoines, y compris le doyen; un arrêt du Parlement, en date du 26 novembre 1644, leur avait reconnu le droit de prendre en la forêt de Quintin le bois nécessaire pour réparer leur église leurs chapelles et leurs maisons collégiales. Le même arrêt attribuait a chacun d'entre eux qui avait résidé pendant la majeure partie de l'année douze charretées de gros bois, à prendre le 1er septembre, dans la même forêt. — Droits seigneuriaux : tous les habitants devaient cuire leur pain au four banal, dit le four à ban. A la Toussaint, chaque maison comprise dans l'enclos de la ville payait à la seigneurie de Quintin 15 sous de droit de fumage. Le 28 juin 1646, les habitants avaient été exemptés à jamais des lods et ventes, à charge de payer 60 livres à la seigneurie. Ce privilège ne s'étendait qu'à ceux qui demeuraient dans une circonférence de 1450 pieds de duc ou de roi du centre de la ville. — il y a foire le troisième mardi de mars; le 13 juillet; les premier et dernier mardis d'août; le 22 septembre; le 11 novembre. Marché le mardi. — Rigoleu (Jean), jésuite réputé pour un latiniste érudit, était né à Quintin, en 1594. Ou a de lui un traité intitulé Jésus aimable, d'autres sur l'Oraison mentale, sur la Garde du cœur, sur la Vie parfaite, etc. Il mourut à Vannes, en odeur de sainteté, en 1058. — Toussaint de Saint-Luc, carme réformé, l'un des écrivains héraldiques les plus célèbres de Bretagne, était aussi né à Quintin. Outre plusieurs ouvrages ascétiques, on a de lui l'Histoire de Conan Mériadec, ouvrage plus curieux que positif; des Mémoires sur les chevaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, avec les privilèges de l'ordre; enfin des Mémoires sur le clergé et la noblesse de Bretagne, ouvrage recherché et rare. Toussaint de Saint-Luc mourut à Paris le 18 décembre 1694. — Géologie: constitution granitique. — On parle le breton et le français.

*******

* Bouillet (1863) : "Jadis baronnie, érigée en duché en 1691 en faveur du maréchal de Lorges".

*******

 

Patrimoine. Archéologie

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

La ville Ar gêr
Menhir de la Roche longue, au Cardrix Peulven
Basilique Notre-Dame-de-Delivrance

Trésor : la ceinture de la Vierge

Iliz Itron Varia

Tenzor : Gouriz ar Werc'hez

Fontaine Notre-Dame Feunteun Itron-Varia
Chapelle et ossuaire saint Thuriau (ruinée) Chapel sant Turio (kouezhet)
Église des Carmes  
Chapelle saint Yves Chapel sant erwan
Chapelle saint Jean-Baptiste Chapel sant Yann-Vadezhour
Hopital (1753) Ospital / Klandi
Château (1662; 1779) Kastell

Photothèque * Skeudennaoueg

i

Grande rue * Hent meur

Étymologie

* Bernard Tanguy : "Castellum novum de Quintin, 1202; Castrum Novum, 1220; 1228; Castrum Novum de Kyntin, 1249; ecclesia de Castro novo, vers 1330; Chastel Neuff de Quintin, 1379; villa sive oppidum de Quintin, 1453; Sainct Turiaff de Quintin, 1543; parrochia de Sainct Thuriault, 1611; Ceintureau près Quintin, XVIIè siècle; en gallo : Tchintin; en breton : Kintin.  

Et comme propositions en tous genres :

* Dauzat et Rostaing, le nom de Quinrtin " s'analyse comme celui de Quintenas, commune de l'Ardèche, issu selon eux du  nom d'homme Quintinius (fundum),  tout en précisant, pour Quintin : "peut-être aussi un nom de personne récent".

* Éditions Flohic : " du nom d'un général romain Quintinus ou, plus probablement de Kyntin, dérivé du breton quistinic, petite châtaigne, par allusion aux châtaigniers de la fort de Brocéliande".

Personnes connues Tud brudet

Famille de Botherel
 

Famille du Perrier

 

Famille de Laval

 

Famille de la Trimouille

 
Famille de la Moussaye  
 Famille de Lorges  
Famille de   
Rodolphe BARON-DUTAYA

écuyer

 
Jean RIGOLEU

Jésuite; latiniste; moraliste

Quintin, 1594 / Vannes, 1658

 
Toussaint de SAINT-LUC

Héraldiste; historien

Quintin, *** / Paris, 18.12.1694

 
François GARNIER de KERINGANT 

commandant de la division des chouans de Dinan en 1798

Quintin, 16 avril 1762 / Le Bodéo, 25 mai 1834

Fanch GARNIER a GERINGANT 

koandant rannarme ar Chouanted Dinan e 1798

Kintin, 16 Ebrel 1762 / Bodeou, 25 Mae 1834

Armorial * Ardamezeg

         
         
         

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Quintin     Parrezioù kanton Kintin
Le Foeil      
Le Leslay      
Plaine-Haute      
Quintin   Kintin
Saint-Bihy      
Saint-Brandan      
Saint-Gildas      
Le Vieux-Bourg      

Communes limitrophes de Quintin

Parrezioù tro war dro Kintin

Le Foeil Saint-Brandan Lanfains          

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1780. 

* Chevalier de FREMINVILLE : Antiquités de la Bretagne. Côtes du Nord. 1837. Réédition Slatkine Reprints. 1980.

* A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs et correcteurs d'Ogée; 1843.

* Benjamin JOLLIVET : Côtes du Nord. Arrondissements de Lannion et Loudéac. Volume IV. Monographies des villes et villages de France. 1859. 

* Anonyme : Dictionnaire des communes du département des Côtes du Nord. vers 1860.

* Adolphe Joanne : Département des Côtes du Nord. 1878.

- Adolphe Joanne : Dictionnaire des communes du département des Cotes du Nord. 1886.

- J. Rigaud : Géographie historique des Côtes-du-Nord; 1890.

- Albert Dauzat et Charles Rostaing : Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France. Librairie Guénégaud. 1963. 2è édition, revue et corrigée par Ch. Rostaing.

- Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Michel de la TORRE : Guide de l'art et de la nature. Côtes du Nord. Berger-Levrault Editeur. 1978 / Nathan. 1985.

* Régis de Saint-Jouan : Dictionnaire des communes du département des Côtes-d'Armor. Éléments d'histoire et de géographie. Conseil Général des Côtes-d'Armor. 1990.

- Bernard Tanguy : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des  Côtes-d'Armor. Chasse-Marée - Ar Men. 1992

- Éditions Flohic : Le patrimoine des communes des Côtes d'Armor; 1998.

Liens électroniques des sites Internet traitant de Quintin / Kintin

* lien communal : 

* pajenn Wikipedia brezhonek :

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

Retour en tête de page *** En dro da benn kentan ar bajenn