1 : Cette identification est étayée et confortée par les études suivantes sur l'évêque, l'aqueduc, Brécilien, Castel Laouenan, et sur l'identification et l'emplacement du calix / graal principe.

2 : cf D.R.A.C de Bretagne : Carte archéologique de la commune de Carhaix.

3 : Si l'on observe les dimensions du 'carré' originel de Carhaix sur une carte au 1/25000è, on se rend compte que celui-ci est en fait un rectangle de 200 x 300 mètres environ, dont le grand axe est orienté nord-sud, dans des proportions exactement conformes aux prescririons du pseudo-Hygin, à savoir: L = l + (lx1/2), ou: longueur = 3, largeur = 2.

Le commentateur du pseudo-Hygin donne en note n°1, p 26 cette précision : "On peut rappeler que cette proportion de 3/2 = 1,5 se retrouve dans un certain nombre de camps du monde romain (Rapidum, Deva, Birdoswald, Vetera, Okarben)".

Pour l'étude du toponyme permettant de revendiquer des fortifications, voir aussi B. Tanguy. Dictionnaire des noms de communes ..., et Encyclopédie: Noms de lieux.

J.F Caraès prétend que "... Vorgium était une ville résidentielle, elle ne fut jamais close, ce qui explique peut-être son déclin. On peut considérer l'hypothèse de l'incendie général comme probable, tous les vestiges mis au jour portant des traces de feu et de cendres. Il ne me semble pas qu'un castrum ait été édifié à cette époque, son emplacement aurait été réutilisé par la suite, ce qui n'est pas le cas... "

Des fortifications sont attestées en 1392, à l'époque de Du Guesclin.

4 : Voir aussi motivations de la mystification et de la littérature du Graal.

5 : Pour Vorgium, voir Encyclopédie: Noms de lieux.

Pour la forme des fortifications du Haut-empire, voir pseudo-Hygin, et note 3 ci- dessus, ainsi que A. Sorrell, Early Wales ..., Caerleon, p 28, 29, 32, & 33; Segontium, p 34 & 35; Caerwent, p 38 & 39;

6 : F. Lot, La Gaule, p 301 et suiv.

I.A Richmond, Roman Britain, p 63: "...A centurion of the old order would have blenched at the sight": " Un centurion de l'ordre ancien aurait blêmi de voir cela".

7 : I.A Richmond, Roman Britain, p 49 et suiv.

Ordnance Survey, Hadrian's Wall, The Antonin's Wall, Londinium ...;

8 : Aucun des sites proposés de la Grande-Bretagne ne peut revendiquer d'avoir été un évêché. Voir Encyclopédie: Noms de lieux.

Quant à la forêt de Paimpont, elle faisait partie du territoire des Curiosolites, dont ce secteur a été rattaché à l'évêché d'Aleth (Saint-Malo).

La hiérarchie religieuse est calquée sur l'organisation civile. F. Lot, La Gaule, p 328; On peut ajouter qu'il n'y a rien d'anormal à cela, puisque la religion chrétienne a cherché et a réussi à supplanter la religion païenne et à devenir la religion d'État. C'est donc en toute logique que l'organisation de l'Église s'est calquée sur l'organisation de l'État, puisqu'elle représentait l'État dans sa forme religieuse !

Il est notoire également de constater que, sauf J.F Caraès (note 8), les auteurs qui revendiquent l'identification de Brest en tant que capitale des Osismes au Bas- Empire ne revendiquent pas pour autant que cette ville ait été le siège d'un évêché.

9 : voir notes analytiques: Carhaix.

10 : H. Poisson, Histoire de Bretagne, p 38. Diocèse de Quimper, Annuaire.

11 : J. Loth, Émigration bretonne ..., p 77. J. Chardronnet, Livre d'Or ..., p 66.

12 : Carte IGN, 1/25000, N° 0718 est, Rostrenen.

E. Guyomard, Les voies romaines en Bretagne centrale.

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