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Breizh Bretagne |
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Paimbœuf *Penbo |
pajenn bet digoret an 14.07.2025 | page ouverte le 14.07.2025 | ![]() |
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Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en Pays-évêché
de Nantes. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "Pays de Loire"; département de Loire Atlantique; arrondissement de Saint-Nazaire; chef-lieu de canton; sur la Loire. Code postal : 44560 Superficie : 200 ha. Population : 5000 'communiants' vers 1780; 4509 hab. en 1793; 4220 hab. en 1800; 3376 hab. en 1821; 4356 hab. en 1856; 2664 hab. en 1881; 2134 hab. en 1896; 3802 hab. en 1968; 2842 hab. en 1990; 3206 hab. en 2010; |
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Armoiries; blason / Ardamezioù. Skoed : * Froger & Pressensé (1996) : "d'azur au navire équipé d'or, soutenu d'une mer d'argent" Lettres patentes du 5 décembre 1811 (reçues le 18 juin 1812) "Sous l'Empire, le navire était de gueules voilé d'or et le blason portait le quartier des villes de troisième classe : un quartier senestre de gueules chargé d'un N d'argent surmonté d'une étoile rayonnante du même; ce quartier fut supprimé à la Restauration". * Editions Flohic (1999) : le navire était sous l'Empire de gueules voilé d'or. Le quartier des villes de troisième classe, qui était porté par les armoiries, est supprimé à la Restauration. * J.-C. Even : "en glazur e lestr greet en aour, war ur mor en arc'hant" |
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Paroisse / Parrez : sous le patronage de saint Louis. |
Histoire / Istor :
* Ogée (1779) : Paimbœuf; petite ville., sur la rive gauche de la Loire; à 8 lieues 1/2 l'O. de Nantes, son évêché et son ressort, et à 21 lieus l/2 de Rennes. On y compte 5000 communiants; il s'y tient un marché les mardis et vendredis. On y remarque une subdélégation, une brigade de maréchaussée, une poste aux lettres, un commissaire aux classes, un hôpital, deux interprètes des langues étrangères, un bureau des fermes, et six visiteurs pour les chargements et déchargements des navires. La seigneurie appartient à M. le marquis de Bruc, qui a haute, moyenne et basse justice. Il est probable et tous les historiens pensent que le château de Penochen, dont j'ai parlé dans l'Abrégé de l'Histoire de Bretagne, était situé dans l'endroit ou est aujourd'hui Paimbœuf (1). Penochen sont deux mots celtiques, pen et ochen, qui signifient tête de bœuf*. Derrière la ville est une métairie nommée le Bois-Gautier, où l'on voit des vestiges d'un ancien château, d'un colombier, d'une chaussée de pierre, etc. La tradition vulgaire veut que ce soit une maison de plaisance d'Hoël, comte de Nantes : c'est sans doute le château de Penochen. Il y a cent ans qu'on ne voyait à Paimbœuf que deux métairies et la chapelle de Notre-Dame, prieuré fonde en 1052, par Glevian, prince de Bécon, qui le donna à l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon : c'est le plus ancien monument du lieu. Paimbœuf a été érigé en paroisse que depuis un siècle; son église est dédiée à saint Louis. Cette ville est aujourd'hui fort remarquable par la quantité des navires marchands qui s'y arrêtent. Le commerce maritime de Nantes augmentant, et les grands navires ne pouvant monter chargés jusqu'au port de cette ville, il a fallu un endroit pour les armer et désarmer : la situation avantageuse de Paimbœuf l'a fait choisir pour cet effet, de sorte que c'est proprement le port de Nantes; on y voit des vaisseaux de toutes les nations alliées et commerçantes, et quelquefois même des frégates. Il est à croire que cette ville, déjà florissante, s'augmentera insensiblement, et deviendra considérable. Elle s'est prodigieusement accrue depuis quarante ans, et, sans les deux dernières guerres, elle serait bien plus florissante qu'elle ne l'est. Presque toutes les maisons sont occupées par des négociants, des capitaines de navires, des boutiquiers et des aubergistes. On compte dans le seul département de Paimbœuf environ six cents matelots. Les pilotes peuvent aller .../... ———— ———— .../... aussi loin qu'ils veulent dans la mer au devant des navires; ils sont payés suivant la longueur du chemin. Ils doivent conduire les bâtiments qui sortent jusqu'à l'endroit nomme les Charpentiers, et donner ensuite la route pour éviter les autres écueils. On sait que les pilotes sont des mariniers établis pour conduire les vaisseaux à l'entrée et à la sortie des ports, havre et rivières. Les navires ne montent ordinairement que jusqu'à Paimbœuf, ou ils sont en sûreté. On se sert de barges et gabarres (espèce de bateaux fort ordinaires dans la rivière de Nantes, du port depuis cinquante jusqu'à cent vingt tonneaux), pour charger ou décharger les marchandises qui sont portées à Nantes ou qui en sont exportées*. On a reconnu qu'il se débourse à Paimbœuf, par chaque année, environ un million, pour les radoubs et armements qui s'y font. Déclaration du roi du mois de février 1716, portant établissement d'un hôpital à Paimbœuf; établissement que la grande quantité de marins qui s'y trouvent rend très-utile. En 1748, cette maison obtint des lettres-patentes qui lui accordaient le privilège exclusif de vendre les châsses pour la sépulture des morts. Ce fut environ ce temps-là que Paimbœuf fut érigé en paroisse, à la demande des habitants, vers l'an 1750 [l762]*. L'hôpital se trouvait dans un état fâcheux; il avait peu de revenus, et était beaucoup endetté. Des citoyens, amis de l'humanité, réussirent à lui procurer des octrois de 6 deniers par pot de vin, dont il a toujours joui depuis. Cette maison est grande et proprement meublée; on y peut recevoir cinquante malades. La chambre des hommes est dans le bas, et celle des femmes dans le haut. Il y a à Paimbœuf un magasin on sont déposées les poudres du roi. * Marteville et Varin (1843) : Paimbœuf (sous l'invocation de saint Louis); ville; commune formée de l'anc. par. de ce nom; en 1790 chef-lieu de district; aujourd'hui cure de 2è classe, avec traitement de 1ere; chef-lieu de sous-préfecture; tribunal de première instance; école d'hydrographie de 4è classe; syndicat maritime; société d'agriculture; collège communal; bureau de poste; chef-lieu de perception; brigade de gendarmerie à cheval; bureau d'enregistrement : sous-inspection des douanes; recette principale et chef-lieu de principalité. — Limit. : N. la Loire; E. Saint-Viau, la Loire; S. Saint-Père-en-Retz; O. Corsept. — Princip. vill. : la Kervetière, le Petit-Paimbœuf, le Bois-Gauthier, la Coneterie, le Gros- Buisson. — ( V. le Supplément pour les divisions cadastrales.) Moulins Garnier, de Pierre, de Grasset, etc. Paimbœuf est une ville d'assez récente origine et établie à l'embouchure de la Loire, par 47° 17' 18” de latitude, et 4° 22' 20" de longitude ouest. Autrefois elle était pour Nantes ce que le Havre est encore pour Paris. C'était en effet à Paimbœuf que les navires d'un fort tonnage s'arrêtaient, soit pour y débarquer, soit pour y prendre leurs chargements, qui étaient remontés jusqu'à Nantes par des gabarres. Mais aujourd'hui les navires à vapeur remorquent jusqu'à cette dernière ville tous les bâtiments, et enlèvent à Paimbœuf une partie de son importance. On conçoit cependant. que son ancienne et. avantageuse situation ait subitement donne beaucoup l'importance au point sur lequel elle s'est produite. En effet, vers l'an 1630, Paimbœuf n'était encore qu'une île où se trouvaient à peine quelques maisons habitées par des pêcheurs. Ce fut à cette époque que des marins que leur commerce obligeait de descendre ou de remonter la Loire, reconnurent que le mouillage était excellent devant l'île de Paimbœuf; dès lors les bâtiments marchands s'y arrêtèrent, et ce lieu acquit en peu de temps quelque importance. Comme l'église paroissiale se trouvait à deux lieues de distance, les habitants conçurent le projet d'élever dans leur île une chapelle. Cette chapelle fut construite en1667 sur un terrain concédé par une dame Hervé, veuve Desnoue, et dédiée à Notre-Dame-de-Pitié. C'est le premier monument religieux qui ait existe à Paimbœuf. Elle était située à l'extrémité est de l'île, à l'endroit où se trouve aujourd'hui une croix. On y a dit la messe, célébré les mariages, fait les baptêmes et les enterrements jusqu'en 1790, époque ou elle fut détruite. En 1700, une nouvelle chapelle devint nécessaire à la population toujours croissante de Paimbœuf. Elle fut construite à l'extrémité ouest, et dédiée à saint Louis, roi de France. Elle était très régulière et formait une croix parfaite. — Ce fut en 1743 que l'on construisit au bas de cette dernière chapelle, la tour quadrangulaire où sont placées les cloches. Cette tour doit avoir 80 pieds de Haut, depuis sa base jusqu'au sommet de la lanterne, et 14 pieds de large de dehors en dehors. La croix en fer qui la surmonte est longue de 5 pieds, sans y comprendre le coq. Ce furent un nomme Turrugue, d'Angers, qui en dressa le plan, et un nommé Nicolas Demangeat, de Nantes, qui le mit à exécution, moyennant la somme de 7,500 fr. Les deux chapelles que possédait alors Paimbœuf dépendaient des paroisses de Saint-Père-en-Retz et de Sainte-Opportune, et furent desservies par des vicaires résidents, jusqu'en 1761, époque à laquelle Monseigneur de la Musanchère, alors évêque de Nantes, érigea Paimbœuf en paroisse, par un décret date du 24 septembre; décret qui fut confirmé par des lettres-patentes de Louis XV, au mois de décembre de la même année 1761. Alors l'église du Bas-Paimbœuf, c'est-à-dire de la partie ouest, devint église paroissiale, et continua d'être sous l'invocation de saint Louis; l'autre chapelle fut supprimée, et les revenus en furent réunis à la nouvelle église. Toutefois, on continua aux habitants du Haut-Paimbœuf le privilège d'avoir, chaque dimanche, une messe basse à leur chapelle, d'y faire faire les baptêmes, mariages et sépultures. Les deux bas-cotés de l'église de Paimbœuf sont d'une date beaucoup plus récente que celle de la construction de la nef principale et de la tour : celui de droite en entrant, dédié à la Sainte-Vierge, fut bâti en 1762, et quatre ans plus tard, on éleva celui de gauche, dédié à sainte Anne. Tant que cette église ne fut que chapelle, elle était assez élevée pour la largeur; mais aujourd'hui qu'il y a trois nefs, le coup-d'œil demanderait beaucoup plus d'élévation. On remarque surtout dans l'église de Paimbœuf le maitre-autel, dont les marbres, tant par leur richesse que par leur variété, font l'admiration de tous ceux qui le visitent. Cet autel précieux fut transporté, en 1792, de la communauté de Buzai (paroisse de Rouans), qui venait d'être détruite. Le fond du sanctuaire, derrière l'autel, est orné d'une copie, fort réduite et fort endommagée, de la descente de croix de Rubens, de la statue de saint Louis, patron de l'église, et de celle de saint Clement, patron des matelots. On lit sur la frise cette légende, en lettres d'or : Pavete ad sanctuarium meum. Les bas-cotés sont terminés par deux autels. Celui de droite, ou chapelle du Rosaire, est décoré, 1° d'un tableau qui représente la Vierge assise sur des nuages au dessus de la rade de Paimbœuf, dont on aperçoit les quais, et 2° des statues de saint Joseph et de saint Maurice. L'autel de gauche, ou chapelle Sainte-Anne, a un tableau qui représente saint Joachim et sainte Anne instruisant la vierge Marie, et les statues de saint Pierre et de saint Honoré, patron des boulangers, qui a près de lui plusieurs pains sur une pelle à four. Il pourrait y avoir là quelque rapport éloigné avec une étymologie de Paimbœuf, qui consisterait a dire que ce lieu était celui ou les navires venaient s'approvisionner de pain et de bœuf (1). L'hospice de Paimbœuf fut fondé par une déclaration du roi Louis XIV, le 20 décembre 1695. La petite chapelle qui joint la maison date probablement de la même; du moins on ne peut trouver aucun document qui place l'origine à une autre époque. Les bâtiments de l'hospice durent être peu de
chose d'abord, car on trouve dans les comptes-rendus de cet établissement que
d'assez grands travaux s'exécutèrent de ——— ——— .../... -des. Il est confié aux soins des filles de la Sagesse depuis 1780. La chapelle est sous l'invocation de saint Charles-Borromée. On a dit que Paimbœuf tirait son nom de deux mots bretons, pen ochen, signifiant littéralement Tête de bœuf. Quand on a francisé ce nom primitif, on a conservé le pen, traduit orchen, et l'on a fait le nom barbare de Pen-Bœuf ou Pairnboeuf. M. Daniel nous a fait observer que cette étymologie avait peu de vraisemblance, en ce sens qu'on avait mal traduit ochen, qui n'est pas, selon lui, le pluriel d'ejen, bœuf, mais bien plutôt le mot breton ogen, qui voudrait dire grève. Pen ogen aurait donc été tête ou bout de grève, ce qu'explique parfaitement la position de Paimbœuf, situé à l'extrémité d'une vaste plaine grèveuse, si l'on nous passe ce mot. Nous n'avons qu'une objection à faire a cette opinion, c'est que nous ne connaissons pas le mot ogen employé dans le breton pour signifier grève. Peut-être cependant existe-t-il dans quelqu'un des dialectes nombreux que cette langue compte aujourd'hui dans l'ouest de la Bretagne, et dans la Cornouaille anglaise. La ville de Paimbœuf se divise en trois parties distinctes : la ville proprement dite, le Haut et le Bas-Paimbœuf. Le Haut-Paimbœuf commence aux chantiers de construction et finit à la barrière de la route de Nantes, à l'est; le Bas-Paimbœuf s'étend de la rue de l'église à la barrière de Corsept, à ]'ouest. La ville proprement dite est au centre, et sépare ces deux quartiers. La traversée de Paimbœuf, dans la direction de l'est à l'ouest, qui est celle de sa longueur, est d'un peu plus de 2 kil. d'une barrière à l'autre. Il s'en faut de beaucoup que sa largeur soit sur aucun point aussi considérable. Il y a dans le sens de la longueur deux rues principales, la Grand'Rue et la rue Neuve, qui sont coupées
à angle droit par plusieurs rues transversales. De beaux quais bordent le fleuve, et préservent la ville des inondations aux-quelles elle
était autrefois exposée dans les fortes marées. Le quai Neuf, plante d'arbres, est
terminé a l'ouest par la petite promenade du Calvaire, ou s'élève une croix d'une
hauteur considérable, au pied de laquelle on voit dans une niche fermée
d'un vitrage une madone dite Notre-Dame-de-Bon Secours. C'est la que les
marins échappés aux dangers de la mer vont accomplir leurs vœux et offrir de
ferventes prières. De la plate-forme de ce calvaire on jouit d'une vue imposante sur
l'embouchure de la Loire et sur la rive opposée, depuis Saint-Nazaire jusqu'a
Cordemais, dans une étendue d'environ 20 kil. On distingue dans le lointain la
petite ville de Savenay, assise sur la chaîne de collines qui borne le bassin du
fleuve au nord, et qu'on Il y a à Paimbœuf, outre l'hospice, un collège communal, bâti en 1832, auprès de l'église, et une maison d'arrêt d'une construction encore plus récente, qui remplace l'ancienne prison, placée autrefois dans une tour dont le pied était battu par le flot de la mer. On y remarque aussi le cimetière, la place du Marché, plantée d'arbres, qu'une rue nouvelle va mettre en communication avec la Loire. La commune de Paimbœuf n'a point de partie rurale. Celles de Saint-Père-en-Retz et de Saint-Yiaud s'étendent jusqu'aux barrières de l'octroi. Paimbœuf est du reste assez mal bâti, à l'exception de la rue principale; ses rues sont peu larges, tortueuses et mal percées; mais généralement les maisons en sont construites en pierres et couvertes en tuiles imbriquées. Depuis quelques années, on en a élevé plusieurs qui ne seraient pas déplacées dans les plus beaux quartiers de Nantes et de Rennes. — La rade est peu profonde; à marée basse, il n'y a pas plus de 5 mètres d'eau dans beaucoup de parties. Les vents du sud-ouest au nord-ouest la rendent peu sûre ou du moins d'une faible tenue; on pare à cet inconvénient en fixant les navires à quatre amares, dont deux sont fixées à terre et deux autres mouillées avec de fortes ancres dans le lit de la Loire. — Ce qu'il y a de plus remarquable à Paimbœuf est sans contredit le mole, qui a été construit, de 1778 à 1782, par les ordres de M. de la Bove, alors intendant en Bretagne, sous la direction et d'après les plans de M. Groleau, ingénieur distingué de la ville de Nantes. Ce mole s'étend du sud au nord, sur une longueur de 70 mètres et sur une largeur de 7 mètres. L'un de ses côtes, exposé aux vents d'ouest et aux vagues qui viennent de la haute mer, à un fruit de 45°. Le côté opposé, qui présente un angle beaucoup plus aigu, se termine par une base qui, dans toute la longueur, forme cale. A son extrémité nord, le mole forme un fer à cheval dont le revêtement extérieur présente, comme le premier côté, un mur un peu convexe et sous un angle de 43°. D'espace en espace, des escaliers commodes, disposés à la partie extérieure, servent d'abords aux embarcations qui viennent à terre. Cet ouvrage a été exécuté avec tant de soin que, malgré la fureur des lames qui le battent continuellement, il semble aujourd'hui être un ouvrage tout récent. Quoique Paimbœuf ait perdu, par la création des bateaux à vapeur, une grande partie des espérances d'accroissement qu'elle avait dû former, cette ville n'en n'est pas moins le centre d'un commerce assez important. Le tableau général du commerce de la France nous apprend en effet qu'en 1841 le mouvement de navigation de ce port a été : ENTREES, navires chargés, 55, provenant pour la plupart de la Norwège, de la Prusse et de l'Angleterre; navires sur lest, 2. — SORTIES, Navires chargés, 31, dont 10 expédiés pour l'Algérie et 14 pour l'Angleterre; navires sur lest, 40, partant notamment pour la Prusse et 1'Angleterre. — Les entrées présentaient un total de 12,399 tonneaux; les sorties un total de 14,120. — Si l'on examine ensuite le commerce de cabotage, on voit que Paimbœuf a expédié 2,74 navires, jaugeant 47,320 tonneaux, et portant 9,438 hommes d'équipage, et a reçu 2,376 navires, jaugeant 60,63l tonneaux, et portant 9,564 hommes d'équipage. — Les produits importés par la grande navigation sont principalement bois de construction, houilles et noir animal; les objets exportés sont grains et farines, sels, marchandises diverses. — Le cabotage a exporté notamment grains et farines 36,000 quintaux métriques; sel marin et sel gemme, 6,000; pierres et terres servant aux arts et métiers, 4,700; matériaux, 3400; bois communs, 3,200; vins, 1,330, etc. Il a importé, matériaux, 20,600; bois communs, 17,300; sel marin et sel gemme, 12,000; grains et farines, 9,000; vins, 3,400; engrais. 5,000; futailles vides, 1,600; chanvres, 1,300; houille, 1,300; fers, 1,300, etc. — Paimbœuf a aujourd'hui 12 navires, formant un tonnage de 305 tonneaux. On y fait de bonnes constructions de vaisseaux et des radoubs bien entendus. Ou y voit aussi deux belles corderies pour la marine marchande, dont l'une est mécanique, une scierie à vapeur, des briqueteries et des tuileries. La pêche du poisson frais est d'une grande ressource pour sa population : aussi y a-t-il un marché journalier très-fréquenté. Enfin, il y a dans cette commune une belle tannerie, qui s'alimente elle-même par un beau moulin à tan. Deux bateaux à vapeur font chaque jour le service Paimbœuf à Nantes et retour. — Olivier Gouin, auteur d'un ouvrage intitulé le Mépris et le Contentement de tous jeux et sports, Paris, 1550, in-8°, est né à Paimbœuf. — Géologie : Paimbœuf est assis sur gneiss et granite gneiss, passant à l'eurite; amphibolite à l'est; terrain d'alluvion au sud et au sud-ouest; traces de kaolin. — On parle le français (1). ——— (1) Nous devons à M. Massabiau, avocat-général à la cour de Rennes, et à M. le curé Aupieds, une partie des excellentes notes qui nous ont servi à écrire l'article Paimbœuf. * Editions Delattre(2004) : "Compris dans la poche de Saint-Nazaire, la ville est occupée jusqu'au 11 mai 1945" |
Patrimoine.
Archéologie / Glad. Arkeologiezh : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Étymologie / Gerdarzh :
* Dauzat & Rostaing (1963-1978) : Penbo, XIIè; bret. Pembro. bret. pen, tête, extrémité, et peut être vieux saxon both, abri, tombé plus tard dans l'attraction du bret. bro, pays. * Jean-Yves Le Moing (1990) : Penbo, XIIè; Pencebos, XIIè; Penboef, 1216. * Erwan Vallerie (1995) : Penbo, 1091; Pencebos, XIIè; Pincebochi, XIIè; Penbo, XIIè; Penboef, 1216; * Editions Flohic (1999) : "probablement une déformation du breton pen, fin, et du scandinave boos, désignant une exploitation agricole. Selon la légende, l'origine du nom pourrait être pen bo, tête de bœuf en breton. * Hervé Abalain (2000) : Penbo en 1091, de penn, tête, extrémité + budh, en vieux-norrois, abri. * Jean-Yves Le Moing (2007) : "Paimbœuf, noté Penbo au XIIè siècle, pourrait contenir un mot bo, bou (diphtongué) attesté en vieux breton avec le sens de "bétail, bœuf". |
Personnes connues | Tud brudet |
Armorial * Ardamezeg
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes du canton de Paimbœuf | ![]() |
Kumunioù kanton *Penbo |
Corsept | ![]() |
*Korzed |
Paimbœuf | ![]() |
*Penbo |
Saint-Brévin-les-Pins | ![]() |
*Sant-Brewenn |
Communes limitrophes de Paimbœuf |
Kumunioù tro war dro *Penbo |
Corsept | ![]() la Loire * al Liger |
Saint-Viaud | Saint-Père-en-Retz |
Sources; Bibliographie / Eien. Levrlennadur
: * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. * Adolphe JOANNE : Géographie du département de la Loire-Inférieure.. Hachette. 1884. * Albert DAUZAT & Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Larousse, 1963; Guénégaud, 1978. * Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970 * Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990 * Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995 * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire-Atlantique. 1996 * Éditions FLOHIC : Le Patrimoine des communes de Loire-Atlantique. 1999 * Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Christine Bonneton Éditeur. Mai 2007. * Daniel DELATTRE : La Loire-Atlantique; les 221 communes. Éditions Delattre. 2013 * AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014 |
Liens électroniques des sites
Internet traitant de Paimbœuf / *Penbo
: * lien communal : Site officiel de la ville de Paimboeuf (44560) * Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Pembo0 * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras
am eus evidout go fast, my little friend, I love you very much |