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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anaoioù tud

Breizh

Bretagne

Bro-Sant-Malo

Pays de Saint-Malo

  Montauban de Bretagne

Montauban

*Montalban / Montalwenn

 

 

pajenn bet digoret an 20t Mae 2014 page ouverte le 20 mai 2014 forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 30/04/2024 10:53:28

Définition : commune de la Bretagne historique, en Bro-Sant-Malo, pays-évêché de Saint-Malo.

Aujourd'hui dans la région économique dite 'de Bretagne', département d'Ille-et-Vilaine; arrondissement de Rennes; chef-lieu de canton; sur le Garun.

Superficie : 4296 ha.

Population : 2600 hab. vers 1780; 4042 hab. en 1999;  

Blason; logo :

* Froger et Pressensé (2008) : "de gueules à sept macles d'or accolées, 3, 3, 1; au lambel d'argent à quatre pendants". Sceau d'Alain de Rohan, sire de Montauban (XVIIè siècle)

* JC Even : "e gul, e seizh mailhenn en aour; e drailhenn en arc'hant a beder pastell"

Paroisse : église sous le vocable de 

Histoire :

* Ogée (1780) : Montauban; petite ville, avec titre de comté, sur la route de Rennes à Saint-Brieuc pour Brest; à 10 lieues au S. de Saint-Malo, son évêché [aujourd'hui Rennes]; et à 6 lieues de Rennes. Cette ville ne contient qu'une paroisse, dont la cure est présentée par l'abbé de Saint-Méen, et renferme deux prieurés et plusieurs maisons nobles. Le nombre des habitants est de 2600. On y trouve une subdélégation; deux postes, l'une aux lettres, l'autre aux chevaux, et un marché tous les mercredis. —Jurisdictions qui s'exercent à Montauban : Montauban, haute-justice, qui ressortit au présidial de Rennes, à M. le prince de Rohan-Guemené, comte de Montauban; la Ribaudière, haute et basse-justice, à Mlle de Launay-Thomas; Caslou, basse-justice, à M. l'Amour de Caslou; Lessart, basse-justice, à Mme de la Riolais; Launaye-Julienne, moyenne-justice, à M. de Montaudri; Lescouet, basse-justice, à M.de la Monneraie; le prieuré de Montreuil, moyenne-justice, au prieur de Montreuil; Saint-Morvon, moyenne-justice, à M. l'Amour de Caslou; le Bois-Durant, moyenne-justice, à Mme veuve Servaude de là Ville-Cerf; Pelineuc, moyenne-justice, à Mme de la Riolais; Quenecan, basse-justice, à M. Huchet; le prieuré de Chelouet, moyenne-justice, aux religieuses de l'abbaye de Saint-Sulpice; la maison noble de la Morinière à N...

Montauban est une des plus illustres maisons de Bretagne. Le premier que nous connaissions est Alain, sire de Montauban, qui eut de Gasceline de Monfort, son épouse, deux enfants, qui sont : Josselin, évêque de Rennes en 1222, et Jean, sire de Montauban. Celui-ci fut un des seigneurs bretons qui s'assemblèrent à Vannes pour venger la mort du duc Artur, que son oncle Jean Sans-Terre, roi d'Angleterre, avait assassiné, l'an 1203, de sa propre main. Ce seigneur montra beaucoup de zèle dans cette occasion, et fit beaucoup de mal à l'Anglais dans la Normandie.

Olivier, fils et successeur de Jean de Montauban, épousa Jeanne Tornemine, vers l'an 1280.

Ce fut alors que Jean I, dit le Roux, changea le bail en rachat. Cette loi fut reçue par Olivier de Montauban et ses vassaux nobles. Avant ce temps les seigneurs pouvaient, par raison de bail, percevoir les revenus et faire gérer les biens de leurs vassaux après leur mort, jusqu'à la majorité de leurs enfants. — Philippe, fils du précèdent, eut trois enfants, qui sont Olivier, Guillaume et Renaud de Montauban. Olivier succéda, en sa qualité d'aîné, à la seigneurie de Montauban, et laissa deux enfants nommés Alain et Anne. — Olivier, IIIème du nom, fils d'Alain, obtint des dispenses du Pape Jean XXII, pour se marier avec Julienne de Tornemine, veuve de Raoul de Montfort, de laquelle il eut plusieurs enfants. — Jean, l'aîné, suivit d'abord le parti de Charles de Blois; mais, s'étant laissé séduire par les Anglais, il fut arrêté à Paris, où il s'était rendu pour assister à un tournoi qu'on y avait publié. Il fut condamné, avec Olivier de Clisson et ses complices, à avoir la tête tranchée. L'exécution se fit la veille de Saint-André, 1344. — Alain,son frère, qui lui succéda, mourut en 1357, et fut inhumé dans l'église des Jacobins de Dinan, dans une chapelle nommée de Montauban. — Olivier, son fils, seigneur de Montauban, de Marigni et de Romeli, épousa une riche héritière, nommée Jeanne de Matemain, de la maison de Sacé, en Normandie. Elle lui donna trois fils et deux filles, qui sont Olivier, Guillaume, Jean; Jeanne et Julienne. — Olivier épousa Mahaud, fille de Guillaume d'Aubigné, seigneur de Landal, dont il eut cinq enfants, savoir, Guillaume, dont nous parlerons; Robert, Bertrand, Renaud et Isabeau. — Robert fit la branche des seigneurs du Bois de la Roche. (Voyez la paroisse de Néant.)

— Bertrand, conseiller et chambellan du dauphin, et gouverneur de la prévôté de Paris, fut tué à la bataille d'Azincourt, en 1415; et Renaud fut seigneur de Marigni et de Crespon.— Guillaume, leur aîné, seigneur de Montauban, de Landal, et chancelier de la duchesse de Bavière, épousa en premières noces Marguerite de Lohéac, et après la mort de celle-ci il se remaria à Bonne, vicomtesse de Milan, de laquelle il eut deux fils et quatre filles. Artur, le cadet, fut l'auteur de la cabale formée contre Gilles de Bretagne, qui fut arrêté dans son château de Guildo (voyez Saint-Launeuc), et mourut archevêque de Bourges. — Jean, l'aîné de tous, seigneur de Montauban, etc., fut conseiller et chambellan du roi de France Charles VII, et maréchal de Bretagne. Il accompagna le duc François Ier dans son expédition en Normandie, et rendit des services signalés au roi de France, qui, pour l'en récompenser, le nomma en 1450 bailli du Cotentin, à la place de son frère. La conquête de la Normandie achevée, François revint en Bretagne, et laissa une partie de son armée à Jean de Montauban, qui la conduisit, l'an 1453, en Guyenne, province que le roi Charles VII voulait enlever aux Anglais. Le roi Louis XI, à son avènement à la couronne, en 1460, le créa grand-maître des eaux et forêts, et le fit, en 1461, amiral de France, à la place du comte de Sancerre. Ce seigneur mourut à Tours, dans les premiers jours du mois de mai 1466, fort regretté du roi et du duc de Bretagne. Il laissa de son mariage avec Anne de Keranrais une fille unique nommée Marguerite de Montauban, qui épousa Louis Rohan, Ier du nom, seigneur de Guemené, qui eut deux enfants de son mariage. Le cadet, nommé Pierre de Rohan, fut seigneur de Gié, duc de Nemours et maréchal de France. — Louis de Rohan, IIe du nom, succéda à ses père et mère, et épousa Jeanne, fille de François de Rieux et de Jeanne de Rohan, de laquelle il-eut quatre fils et quatre filles. — Louis, IIIe du nom, fils du précédent, épousa Renée du Fou, dame de Montbason, et eut un fils et une fille. — Louis, IVe du nom, épousa Marie de Rohan, sa parente, qui lui donna un fils, qui suit. — Louis, Vè du nom, seigneur de Montauban, épousa Marguerite, fille de Gui, XVIè du nom, comte de Laval, de laquelle il eut un fils et une fille. — Louis, VIè du nom, prit en mariage Eléonore de Rohan, dame de Gié et du Verger, de laquelle il eut plusieurs enfants, qui sont Louis, Pierre, Hercule; Alexandre, Charles, Renée, Lucrèce, Silvie, Isabeau et Léonor. — 30 juillet 1485, traité de mariage passé à Montauban entre Jacques de Rohan et Guyomie de l'Orgeril.

En 1487, les Français prennent le château de Montauban, le mettent au pillage et détruisent cette place, qui était assez bien fortifiée.

Louis XII, étant à Blois le 10 janvier 1514, accorda des provisions de chancelier de Bretagne à Philippe de Montauban, seigneur de Sens. Le même jour, il donna commission à ce nouveau chancelier et à André de Foix, sieur de Paros, de recevoir le serment des gentilshommes, officiers, bourgeois, manants et habitants de Bretagne.

L'an 1548, le roi Henri II donna le prieuré de Montauban, qui était tombé en régale, à Guillaume de Liguières, conseiller au parlement de Bretagne, et abbé de Saint-Aubin-des-Bois.

« La seigneurie du Han appartenait, en 1360, à Robin, sieur du Han. Jean du Han, un de ses descendants, fut procureur général de Bretagne en 1520, et épousa Jeanne de Vitré. Catherine du Han, sa sœur, épousa Abel de Montboucher en 1533, et Joseph, son frère, épousa Louise de Coëtlogon. Joseph-Marie du Han, qui vivait eu 1680, épousa aussi une demoiselle de la maison de Coëtlogon. La terre et seigneurie du Han fut érigée en châtellenie, en 1746, en faveur de Jean-Francois-Marie, chevalier, seigneur du Han (1). »

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(1) Cette partie guillemetée appartient à la commune de Montreuil-le-Gast, en laquelle est située la Han.

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La maison noble de la Rubaudière appartenait, en 1366, à Olivier de la Feuillée, chevalier, seigneur de la Rubaudière, qui, par son testament, daté du mercredi d'après la fête de Saint-Barnabe de la même année, testament approuvé de ses deux fils Olivier et Thébaud, en présence de Guillaume, dit Poulart, évêque de Saint-Malo, choisit sa sépulture dans l'église de l'abbaye de Saint-Méen. Olivier, IIe du nom, son fils, eut un enfant appelé de son nom. Olivier, IIIe du nom, chevalier, seigneur de la Feuillée et la Rubaudière, épousa Isabeau, fille et principale héritière de Guillaume le Bast, chevalier, seigneur de la grande Boissière, en la paroisse de Merdréac, de laquelle il eut un fils qui suit. Olivier, IVe du nom, fils du précédent, mort en 1401, se signala, en 1415, à la bataille d'Azincourt, contre les Anglais, qui remportèrent la victoire. Il eut le bonheur d'échapper au carnage, et épousa Gervaise, sœur de Guillaume de Bourgneuf (en la paroisse de Meillac), tué à la même bataille d'Azincourt, duquel elle fut héritière. Olivier eut de son mariage deux fils et une fille, savoir, Olivier, Alain, chevalier, seigneur de Coabout, mort sans enfants, et Gervaise, mariée d'abord à Jean de Poille, auquel elle porta en dot vingt mille livres de rente, qui lui furent assignées sur le manoir de la Houssaye, en la paroisse de Parthenai. Olivier, Ve du nom, épousa Jeanne, fille de Jean de Cesme, seigneur du Loroux, et mourut le 27 août 1450, laissant de son épouse trois fils et quatre filles, savoir, Charles, Jacques, Jean, Marie, Clémence, Aliette et Béatrix. Charles de la Feuillée, chevalier, seigneur de la Rubaudière, de la grande Boissière, du Bourgneuf, du Loroux et plusieurs autres lieux, épousa Bonne de Saint-Gilles, dame de Betton, dont il n'eut qu'une fille nommée Raoulette. Il mourut le 9 septembre 1456, et fut inhumé, comme il l'avait demandé par son testament, dans l'église de l'abbaye de Saint-Méen, sépulture ordinaire de ses ancêtres. Raoulette, sa fille, n'eut point d'enfants de ses trois époux, qui furent François de Maure, Charles l'Enfant, et Jean de Malestroit. Jacques de la Feuillée, son oncle et son successeur, n'eut point d'enfants légitimes, non plus que son frère cadet Jean de la Feuillée. Marie de la Feuillée, fille aînée d'Olivier et sœur des trois derniers, leur succéda dans tous leurs biens et épousa Georges le Bouteiller, chevalier, seigneur de la Chesnaye, duquel elle eut une fille nommée Bonne-Peronnelle le Bouteiller, dont nous ignorons les alliances.

* Marteville et Varin (1843) : MONTAUBAN (sous l'invocation de saint Eloy, évêque de Noyon); commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui cure de 2° classe; bureau d'enregistrement; chef-lieu de perception; brigade de gendarmerie à pied; bureau de poste et relai. — Limit. : N. Quédillac, Médréac, Saint-Mervon, Landujan, la Chapelle-du-Lou; E. le Lou-du-Lac, Bédée; S. Iffendic, Saint-Uniac, Bois-Gervily; O. Saint-Onen, le Crouais. — Princip. vill. : la Brohinière, la Ville-Gendrot, les Ferrières, la Meslardière, la Guiguenais, les Cliques, Montreuil, la Ville-Durand, la Ville-ès-Marie, la Gautrais, la Suais, la Polluais, la Chevrie, la Ville-Herpin, Séveriac, le Plessix, le Temple, le Tertre, la Haute et Basse-Thiolais, le Feuil, Saint-Maurice, la Rouvrais. — Maisons principales : châteaux de Caslou, de Montauban, de la Ribaudiere, de la Lande, de Pélineuc. — Superf. tôt. 4296 hect. 40 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. (?)961; prés et pat. 338; bois 573; verg. et jard. 57; landes et incultes 170; étangs 28; sup. des prop. bât. 29; cont. non imp. 143. Const. div. 656; moulins 2.

On ignore l'époque précise de la fondation de la paroisse de Montauban. On sait seulement qu'elle existait déjà sur la fin du VIIIe siècle. A cette époque, elle dépendait de l'abbaïe de Saint-Méen. Il parait que des ce temps elle était sous l'invocation de saint Eloy, evêque de Noyon. Tous les anciens titres portent : la paroisse de Saint-Eloy de Montauban, ou simplement de Saint-Eloy. Plus tard, les moines de Saint-Méen cessèrent de desservir la paroisse, et, par convention, l'évêque de Saint-Malo nomma le curé. En 1312, il y eut une transaction entre Olivier, seigneur de Montauban, d'une part, et Raoul, évêque de Saint-Malo, Olivier, abbé de Saint-Méen, le prieur de Montreuil, le recteur de Saint-Eloy, d'aufre j;art, touchant les dîmes de Saint-Eloy de Moutauban. En 1770, la portion du curé dans ces dîmes était affermée environ 1,100 livres. — Au village de Montreuil existait le prieuré de ce nom, dont le bénéfice valait presque celui du curé de Montauban.— La chapelle a été détruite pendant la Révolution. — Il existait aussi au château de Montauban une chapelle dont il n'y plus que quelques ruines. Elle était particulière, ainsi que celles de la Ribaudiere, de la Chevrie et de la Lande-Josse Celle de Saint-Maurice appartenait et continue d'appartenir à la généralité des habitants du trait de Tréguenet. Celle de Lannelon était frairienne; mais à l'époque de la Révolution, la famille Lorin de Branbuan l'acheta pour la conserver au culte, et elle est maintenant la propriété de M. Lemoine de la Giraudais, conseiller à la Cour royale Rennes. Elle est bâtie avec beaucoup plus de soin qui les édifices du pays, et avec des matériaux bien meilleurs. II se tenait autrefois une assemblée autour de cette chapelle le lundi de la Pentecôte, et tous les ans il y a encore là une certaine réunion.—On voit dans le cimetière neuf les fondations d'une chapelle dédiée à saint Antoine.— Toutes ces chapelles étaient autrefois desservies au moins le dimanche; mais il n'y a plus à l'être que celle de la Lande Josse et celle de Saint-Maurice, où l'un des prêtres de la paroisse va célébrer la messe tous les jours de fête, pour la commodité des habitants de cette partie de tla commune. Par la suppression de ces chapelles, l'église paroissiale est devenue beaucoup trop étroite pour la population qui s'y presse chaque dimanche. Elle fut brûlée l'an 1500, et rebâtie aussitôt. La tour fut élevée en 1500. L'édifice ne renferme rien de remarquable, sous le point de vue artistique. La tour a détruit la régularité du plan primitif, et l'architecture en est d'un ordre différent. Le plein-cintre y a pris la place de l'ogive qui forme les voûtes de l'église. Les parties les plus remarquables sont le péristyle, ou portail de l'église (ce sont deux rangs de balustres en pierre de taille superposés l'un sur l'autre), et le maître-autel, qui est celui de l'ancienne abbaye de Saint-Jacques de Montfort : il est en pierre blanche assez richement sculptée. — La paroisse actuelle est la même qu'autrefois, à l'exception de quelques terrains cédés à des paroisses voisines, notamment d'un échange opéré, il v a quelques années, entre la commune de Montauban et celle du Lou-du-Lac. — Montauban avait autrefois titre de comté. Cette maison était une des plus illustres de Bretagne. Les Montauban sont éteints; mais cette seigneurie était passée dans la maison de Rohan par un mariage, et nous n'avons pu préciser entre quelles mains elle se trouvait en 1780. — Les comtes de Montauban possédaient dans cette paroisse des biens considérables, entre autres la forêt, qui, sur une longueur de deux lieues, borne la commune au nord. Elle appartient maintenant à la compagnie des forges de Paimpont. — La maison seigneuriale était le château de Montauban, sur le bord de la forêt, presque au centre de sa longueur. C'était une place très-forte pour le temps. L'enceinte formait un carré long au moins de 5 à 600 pieds, sur un peu moins de largeur. Elle était fermée par un rempart flanqué de quatre tours aux quatre angles. Il en subsiste encore deux, ainsi qu'une partie du rempart. Mais la partie principale était l'entrée, ou portail, formé par deux énormes tours en pierre de taille, avec porte qu'on relevait au moyen de poulies, pont levis, etc. Cette partie est encore intacte, et sert d'habitation au propriétaire actuel : on ignore l'époque de sa construction. Ogée dit que ce château fut pris et mis au pillage en 1487 par les Français, et ruiné en partie. II n'est pas probable qu'il ait été réparé depuis, ou du moins qu'il ait servi de place forte dans les troubles occasionés par les guerres de religion et dans ceux de la Ligue, qui survinrent depuis. — Outre la longue suite de seigneurs de Montauban qu'on lit dans Ogée, et dont plusieurs se sont distingués dans la carrière des armes, on peut citer Geoffroy Mellon, qui combattit a la bataille des Trente avec Guillaume de Montauban. Plusieurs cadets de cette famille se sont aussi fait un nom. (Voy. aux articles Néant, Nantes, Saint-Laurent.) — Montauban a vu naître de nos jours le lieutenant-général Hamelinais, et M. Sauveur-Lachapelle, ancien maire et député de Guingamp, actuellement consul général de France à Tillis.

Montauban vient sans doute de Mons albanus, Mont blanc. En effet, cette petite ville repose sur le penchant d'un coteau dont le sous-sol est une terre glaise très-blanche. Dans les excavations plus profondes on trouve aussi une couche plus épaisse d'une espèce de craie semblable, pour la couleur, à cette terre glaise; elle est entièrement molle et friable; elle durcit cependant un peu à l'air. — La commune est traversée et arrosée dans toute sa longueur par la petite rivière de Garun, qui, près de la Hibaudière, forme le bel étang de Chailloux; la carpe et 1'anguille y sont très-abondantes et jouissent d'une réputation très étendue et bien méritée. 

Ce territoire forme un vallon au milieu duquel coule le Garun. Des deux cotés les terres s'élèvent insensiblement, et la forêt, qui occupe le plateau nord, est le point de partage des eaux qui gagnent d'un côté la Rance, de 1'autre la Vilaine. — Montauban possède deux petites tanneries. Il fournit à la consommation une assez grande quantité de bois de chauffage, de beurre dont la qualité est assez bonne, des grains et des vaches. On y élève aussi une très-grande quantité de poulains que les fermiers vont acheter dans les foires des Côtes-du-Nord, et qu'ils vont ensuite revendre à Rennes, pour la Normandie, le Maine, l'Anjou, la Touraine. Le caractère des habitants, ainsi que celui de toutes les paroisses voisines, est froid, grave et même un peu lent. On trouve dans celle-ci moins d'ignorance que dans la plus grande partie du département, grâce aux filles du Sacré-cœur, qui y sont assez nombreuses. Vivant au milieu de leurs familles, plusieurs d'entre elles ont toujours tenu de petites et écoles pour les enfants du voisinage. Elles secondent ainsi les efforts élu clergé, et ont  contribué à entretenir la connaissance et la pratique de la religion dans la population des campagnes, qui est une des plus paisibles et des moins vicieuses du diocèse.— Montauban possède depuis 1819 une école de garçons dirigée par un frère de la doctrine chrétienne, et deux écoles de filles : l'une est au chef-lieu; sa fondation est due uniquement aux contributions et aux dons volontaires des paroissiens, auxquels cet établissement a coûté plus de 40,000 fr. Cinq sœurs de la Providence y sont employées à l'instruction des enfants et au soulagement des malades, qu'elles soignent à domicile. La seconde école, située à la Ville-ès-Durand, à 5 ou 6 kil. du chef-lieu, a été fondée en 1824 par M. Chantrel, chanoine supérieur du séminaire de Saint-Brieuc. Ces deux écoles réunissent entre elles plus de cent cinquante enfants. — Au premier de l'an les enfants pauvres vont, comme en beaucoup de localités bretonnes, se présenter à la porte des personnes aisées en criant au guyané, au guy l'an neuf. Ici ils sont armés d'une longue broche en bois dans laquelle ils enfilent les morceaux de lard ou de vache salée dont on leur fait l'aumône. — II y a foire le 23 avril; le mercredi après le 10 août, dite de la Saint-Laurent; le 29 septembre, dite de la Saint-Michel; et le 15 novembre, dite de  Sainte-Catherine. — Marché  le mercredi. — Archéologie : D. Morice, Preuves, t. I, col. 10, 74 et suiv.; t. III, col. 41, 42, 43, 239,1504. — Géologie : terrain schisto-argileux; schiste ardoisin d'assez mauvaise qualité, exploité près de l'étang de Chaillou. — On parle le français (1).

* Daniel Delattre (2004) : 

Patrimoine. Archéologie

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Le bourg Ar bourg
Eglise Iliz

Étymologie

* Ogée (1780) : 

* Marteville et Varin (1843) : 

* Jean-Yves Le Moing (1990) : 

* Editions Flohic (2000) :

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Observation JC Even : 

Personnes connues Tud brudet
   

 

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Montauban Parrezioù kanton Montalban
Boisgervilly / Boéz-Jergaud *Koad-Yarnvili
La Chapelle du Lou    
Landujan    
Le Lou du Lac    
Médréac    
Montauban de Bretagne Montalban
Saint M'Hervon    
Saint Uniac    

Communes limitrophes de Montauban Parrezioù kanton * Montalban
Médréac Saint M-Hervon Landujean La Chapelle du Lou Le Lou du Lac Bédée Iffendic Boisgervilly Saint Onen la Chapelle Le Crouais Saint-Uniac

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780;

* MM. A. MARTEVILLE et VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée, 1843; 

* Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990.

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes d'Ille et Vilaine. 2000.

* J.L RAMEL et A.J RAUDE : Liste des communes du département de l'Ille et Vilaine. Maezoe-Heveziken, 2003.

* Daniel DELATTRE : L'Ille et Vilaine. Les 352 communes. Éditions Delattre. 2004.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes des Côtes d'Armor et Ille et Vilaine. 2008.

Liens électroniques des autres sites traitant de Montauban / Mont-Alban :

* lien communal : 

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason de Montauban : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. 

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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